En Europe, les marchés d’actions devraient peu évoluer à l’ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.248,01 points (+1,66%), le CAC 40 à 7.295,55 points (+1,51%), le DAX 40 à 15.381,43 points (+1,13%), le FTSE 100 à 7.935,11 points (+0,72%), le SMI à 11.219,93 points (+0,34%), l’AEX à 756,99 points (+1,42%), le BEL 20 à 3.908,45 points (+1,27%), l’IBEX 35 à 9.314,30 points (+1,23%), le DJIA à 32.889,09 points (+0,22%), le Nasdaq à 11.466,98 points (+0,63%), le S&P 500 à 3.982,24 points (+0,31%), et le Nikkei 225 à 27.445,56 points (+0,08%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0586 (-0,24%), l’EUR/JPY à 144,32 (-0,16%) et l’USD/JPY à 136,34 (+0,07%).

L'assureur Axa pense céder la quasi-totalité de sa participation au capital de la banque italienne Banca Monte dei Paschi di Siena selon son annonce lundi soir. Dans le cadre d'une offre par construction accélérée d'un livre d'ordres auprès d'investisseurs institutionnels, Axa a lancé la cession de 100 millions d'actions du groupe italien. De son côté, afin de répondre à la demande en cuivre à compter de 2027, le constructeur automobile Stellantis a de son côté annoncé lundi un investissement de 155 millions de dollars (146,3 millions d'euros) dans la société McEwen Copper. Le constructeur automobile a indiqué dans un communiqué qu’avec cet investissement, Stellantis prend 14,2% du capital de McEwen Copper et devient son deuxième actionnaire.

En début de séance, les marchés d'actions européens devraient peu évoluer mardi, freinés par les inquiétudes liées à la politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine.

Selon les données du courtier IG, vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 était inchangé, le FTSE 100 montait de 1,3 point et le contrat sur le DAX 40 cédait 1,5 point.

Soutenue par des achats à bon compte après avoir connu sa plus mauvaise semaine depuis le début de l'année, les Bourse de New York a terminé en hausse lundi, alors que les investisseurs redoutent la poursuite d'une politique monétaire restrictive par la Réserve fédérale (Fed). Les indicateurs publiés lundi ont envoyé de nouveaux signaux de résistance de l'économie américaine.
 

En Amérique, le marché immobilier a donné de nouveaux signes de stabilisation après une année 2022 en berne, les promesses de vente de logements ayant augmenté en janvier pour le deuxième mois d'affilée. L'indice de l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR) a signé sa plus forte hausse depuis juin 2020 en augmentant. Les investisseurs en actions sont confrontés à des "courants contradictoires" en matière de taux d'intérêt selon Citi, la Fed continuant à augmenter son taux directeur dans le but de ralentir une inflation encore élevée.

Les investisseurs craignent que les hausses de taux de la Fed ne provoquent une récession si elles sont trop vigoureuses. Pour Citi, « une politique de fonds fédéraux plus élevés sur une plus longue période implique désormais un risque de pression macroéconomique plus importante sur les fondamentaux ». Il fait référence au taux directeur de la Fed. De leur côté, les investisseurs examineront mardi l'indice de confiance des ménages du Conference Board pour le mois de février, qui paraîtra à 16h (heure de Paris).

Ce mardi, les principales Bourses reculent en Asie. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 0,1%, à Tokyo. En fin de séance, le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,6%  et l'indice Shanghai Composite abandonnait 0,2%.

Alors que les investisseurs se préparent à de nouveaux relèvements de taux et à une potentielle récession dans un avenir proche, les rendements des emprunts du Trésor américain progressent légèrement mardi. Selon l'outil FedWatch de CME, les marchés tiennent compte d'une probabilité de 75,3% que la Fed relève à nouveau son taux directeur de 25 points de base lors de sa réunion du 22 mars, pour l'amener dans une fourchette de 4,75% à 5%. La probabilité d'un relèvement de 50 points de base est désormais évaluée à 24,7%, contre 18% il y a une semaine.

Le taux directeur de la banque centrale devrait culminer à 5,25%-5,5%, voire davantage, d'ici à septembre selon l’évolution des contrats à terme sur les fédéraux à 30 jours. Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans gagnait 2 points de base, à 3,937% vers 7h30 et celui du titre à 2 ans prenait également 2 points de base, à 4,808%.  

Le billet vert s'inscrit en légère hausse par rapport à la devise japonaise, tandis que l’euro cède du terrain mardi matin face au dollar et au yen. Pour JPMorgan, le dollar a évolué indépendamment des taux au cours des derniers mois. Selon la banque, 2023 ressemble à 2022 en raison des tensions sur les marchés du travail, de l'inflation élevée et de la réévaluation des perspectives en matière de politique monétaire. JPMorgan pense qu’il existe toutefois des différences à savoir la dynamique de croissance mondiale est toujours positive et les relèvements de taux par les banques centrales sont plus modérés.

En Asie, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en hausse mardi. Selon CMC Markets, les inquiétudes liées à l’inflation pourraient peser sur les prix, de même que l'éventualité d'une détérioration des perspectives économiques mondiales. Pour le courtier, l’arrêt des exportations russes de brut vers la Pologne pourrait toutefois limiter le recul du prix baril. L'inflation et d'autres indicateurs économiques ont conduit les opérateurs à miser maintenant sur des relèvements de taux de la Réserve fédérale plus marqués qu'attendu précédemment. Tout en soutenant le dollar, cette révision a alimenté les craintes d’une récession.

L’appréciation du billet vert est un probable obstacle pour les matières premières libellées en dollar. Ce qui pourrait les rendre plus coûteuses pour les utilisateurs d’autres devises. Le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord progressait de 26 cents, à 82,30 dollars le baril et le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 31 cents, à 75,99 dollars le baril.