En attendant la décision de la Fed, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.294,85 points (-1,48%), le CAC 40 à 7.383,20 points (-1,45%), le DAX 40 à 15.726,94 points (-1,23%), le FTSE 100 à 7.773,03 points (-1,24%), le SMI à 11.423,33 points (-0,12%), l’AEX à 744,31 points (-1,87%), le BEL 20 à 3.760,41 points (-1,09%), l’IBEX 35 à 9.082,00 points (-1,72%), le DJIA à 33.684,53 points (-1,08%), le Nasdaq à 12.080,51 points (-1,08%), le S&P 500 à 4.119,58 points (-1,16%), et le Nikkei 225 à 29.157,95 points (+0,12%).

Pour ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1026 (+0,24%), l’EUR/JPY à 150,03 (-0,11%) et l’USD/JPY  à 136,05 (-0,37%).

Les résultats du premier semestre de BNP Paribas, Airbus, Aperam et CGG seront publiés ce mercredi. De son côté, Stellantis présente son chiffre d'affaires pour la même période. Imerys a annoncé hier soir qu’il resterait concentré sur la gestion des coûts et de la trésorerie afin de protéger sa rentabilité, après des résultats du premier trimestre qualifiés de "solides" en dépit de conditions de marché difficiles.   Alessandro Dazza, le directeur général d'Imerys, a évoqué dans un communiqué un « contexte économique peu porteur, marqué par la poursuite du déstockage de nos clients et la faible demande sur plusieurs marchés, en particulier celui de la construction en Europe et aux États-Unis ». Pour sa part, Neoen a confirmé ses objectifs en matière de résultats financiers et de production et publié un chiffre d'affaires en progression de 42% au titre du premier trimestre, porté par une hausse de 32% de sa production d'électricité.

Avant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine, prévue à 20h00 et qui sera suivie de celle de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse mercredi à l'ouverture. Selon les données du courtier IG, vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 44 points, soit 0,6%, le contrat sur le FTSE 100 progressait de 26 points, soit 0,3%, et le celui sur le DAX 40 s'adjugeait 67 points, ou 0,4%.

Ce mercredi, les opérateurs des marchés à terme misent sur une nouvelle hausse de 25 points de base du taux des fonds fédéraux, ce qui porterait la fourchette cible entre 5% et 5,25%. Selon l'outil de suivi de CME Group, leurs positions indiquent qu'ils n'anticipent pas de resserrement supplémentaire au-delà de cette semaine. En raison de l'affaiblissement attendu de l'économie américaine, les investisseurs multiplient au contraire les paris sur une baisse des taux de la Fed au cours des prochains mois, contredisant ainsi les projections des membres de la Fed, qui prévoient pour leur part des taux stables.

Pour sa part, Richard Clarida, ancien vice-président de la banque centrale américaine a estimé que la Fed devrait suspendre ses hausses de taux après une dernière cette semaine. Janet Yellen, secrétaire américaine au Trésor estime que le gouvernement fédéral pourrait être à court d’argent pour régler ses dépenses dès le 1^er juin sans relèvement du plafond sur la dette.

Wall Street a terminé en forte baisse mardi, dans un contexte d'inquiétudes pour l'économie et les banques. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a abandonné 1,1%, l’indice élargi S&P 500 a cédé 1,2% et l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 1,1%. Les principales places boursières asiatiques reculent mercredi, dans le sillage des indices américains. En fin de séance, l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 1,6%. La Bourse de Tokyo et les Bourses

Après la publication de données révélant une baisse des offres d'emploi aux Etats-Unis en mars et dans un climat d'inquiétudes pour le secteur bancaire, les rendements de la plupart des bons du Trésor américain ont terminé en baisse mardi. Le taux des titres à trois mois a atteint son plus haut niveau depuis plus de 20 ans en raison de l'impasse persistante au Congrès sur le plafond de la dette. Pour Dan Raju, directeur général de Tradier, « la Fed aborde sa réunion [...] tel un funambule sur une corde raide ».

Alors que les cambistes attendent les décisions de politique monétaire de la Fed et de la Banque centrale européenne (BCE), l’euro progresse mercredi face au dollar. La monnaie unique gagnait 0,2% à 1,1022 dollar à 7h20. Alan Ruskin, responsable de la stratégie internationale chez Deutsche Bank estime que la trajectoire du billet vert dans les prochains mois dépendra en grande partie de la situation en Europe. A l’en croire, « l’euro bénéficie d'un contexte positif lié au resserrement de la politique monétaire de la BCE et indépendant de la Fed ».

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole évoluent peu. Les opérateurs s’inquiètent d’une détérioration des perspectives économiques aux Etats-Unis et en Chine. Pour Edward Moya, analyste chez Oanda, le marché pétrolier est confronté à la perspective d’un affaiblissement des deux premières économies mondiales, la Chine et les Etats-Unis. A l’en croire, si la conjoncture macroéconomique se détériore, le mouvement de vente pourrait facilement ramener le baril de brut sous la barre des 70 dollars.

Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 5 cents, à 71,61 dollars le baril. Et celui de juillet sur le Brent de mer du Nord gagnait 2 cents, à 75,34 dollars le baril vers 7h20.