Le secteur financier bancaire angolais a obtenu une note positive. La note a été attribuée après que l'Angola ait défendu, fin mars, à Arusha, en Tanzanie, le Rapport d'évaluation mutuelle (RAM), lors de la réunion technique de la "task force" de l'ESAAMLG.

Les résultats du processus d'évaluation mutuelle de l'Angola, dans le cadre du GAFI, ont été partagés par le gouverneur de la Banque nationale d'Angola, Lima Massano, lors d'une réunion de consultation et de concertations régulières tenues avec les membres de l'Association angolaise des banques (ABANC). Selon la publication de la BNA, la rencontre avec l'ABANC visait à analyser diverses questions économiques et financières actuelles, notamment des propositions de révision des programmes de formation sur la prévention du blanchiment d'argent, la mise en œuvre des réformes réglementaires à caractère prudentiel et les modalités applicables.

L'ESAAMLG est le groupe des pays d'Afrique australe et orientale, créé pour suivre les progrès des pays membres dans la conformité et la mise en œuvre des recommandations du GAFI dans leurs juridictions, concernant la prévention et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Il est composé de 17 pays, que sont l'Angola, le Botswana, l'Éthiopie, l'Afrique du Sud, la Namibie, la Tanzanie, le Rwanda, les Seychelles, le Swaziland, le Kenya, la Zambie, l'Ouganda, le Mozambique, le Malawi, le Lesotho, l'île Maurice et le Zimbabwe.