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Cinq questions pour comprendre la fulgurante envolée du bitcoin

19/01/2021
Source : Novethic.fr
Catégories: Economie/Forex

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Le bitcoin atteint des records de valorisation et de nombreux investisseurs, particuliers et professionnels, veulent en prendre leur part. Cette monnaie qui n’en est pas vraiment une suscite les convoitises, mais l’investissement n’est pas sans risques. Valorisation, contrôle, position de l’Europe… Novethic décrypte en cinq questions ce qu’il faut savoir sur ces cryptoactifs.

Combien vaut un bitcoin?

Plus de 40 000 dollars! C’est le record de valorisation qu’a atteint le bitcoin au début du mois de janvier, avant de redescendre et de se stabiliser autour de 30 000 dollars. Sur l’année 2020, le prix du bitcoin a été multiplié par quatre, de quoi attirer de nombreux investisseurs tant professionnels que particuliers. Cette monnaie numérique se caractérise cependant par une forte volatilité, à tel point que les autorités de réglementation des marchés soulignent les risques pour les investisseurs. "Si les consommateurs investissent dans ce type de produit, ils doivent être prêt à perdre tout leur argent", prévenait ainsi, début janvier, la Financial Conduct Authority, le gendarme des marchés britanniques.

Pourquoi le bitcoin est controversé?

La possibilité d’anonymat pour ses détenteurs n’attire pas que des investisseurs en mal de rendement. Le bitcoin est souvent soupçonné de servir pour des opérations illégales, même s’il est devenu aujourd’hui beaucoup plus fréquentable. Autre critique: cette cryptomonnaie n’est pas véritablement une monnaie, car elle n’émane pas d’un État souverain. Battre monnaie fait normalement partie des pouvoirs régaliens attachés à un État, le bitcoin est au contraire un actif purement privé. C’est précisément ce qui avait été reproché à FaceBook lorsque le réseau social américain a voulu créer le Libra.

Qui régule le bitcoin?

Les monnaies sont en générales régulées par les banques centrales. Pour le bitcoin, il n’y a pas de grande autorité centrale pour réguler la création monétaire, tout est contrôlé de manière décentralisée par la Blockchain, cette technologie qui sous-tend les cryptomonnaies. Il s’agit d’un réseau constitué de nœuds de stockage, sur lequel les utilisateurs envoient une information ou une transaction sous forme de bloc. Chaque nœud enregistre et valide le bloc d’information, qui devient inscrit dans la blockchain et est réputé infalsifiable, l’information étant stockées dans tous ces multiples nœuds. Aucune autorité centrale ne vient donc réguler, et garantir, la devise.

Existe-t-il d’autres crypto-monnaies?

Le bitcoin n’est qu’une des cryptomonnaies existantes, basée sur une des blockchains existantes (appelée… Bitcoin, avec une majuscule). De nombreuses autres existent, sans toutefois avoir jamais atteint la notoriété et la valorisation du bitcoin. C’est le cas de l’ethereum, autre cryptoactif très connu. Les "stablecoins" sont également des cryptomonnaies dont la particularité est de vouloir répliquer une devise réelle. C’est le cas du projet "libra" de Facebook, qui consiste en un stablecoin basé sur un panier de monnaies.

Quelle est la position de l’Europe sur les cryptomonnaies?

La Banque centrale européenne (BCE), à l’instar d’autres banques centrales dans le monde, a lancé en octobre dernier des études sur la possibilité d’émettre un euro numérique, en plus de l’émission des billets de banques. Ce projet est une réponse directe à la multiplication des monnaies privées et, notamment, au projet de Facebook, et vise à faire en sorte que l’euro ne soit pas débordé par ces cryptoactifs non régulés. Cet euro numérique serait basé sur une blockchain, ce qui permettrait d’accélérer les échanges tout en assurant leur fiabilité. La BCE cite comme avantage le fait, lors d’une catastrophe naturelle, de pouvoir continuer à fonctionner. Il ne s’agit pas d’un crypto-actif pour autant, prévient la BCE. Son euro numérique resterait garanti et contrôlé par la banque centrale.


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