Alors qu’il entame la levée du prochain fonds consacré au continent africain, Maurizio Caio, le capital-risqueur, actionnaire du « Uber pour camions africain » Kobo360, souhaite voir plus de ses concurrents présents sur le continent. Il s’est prononcé lors d’une interview accordée à Jeune Afrique.
 

Le financier d’origine italienne, entend concrétiser un quart de sa levée avant la fin de 2021 et démarrer les premiers investissements dans la foulée. Pour cela, le fondateur de TLcom Capital souhaite convaincre de nouveaux partenaires, des institutionnels en particulier.
TLcom Capital est présent à Nairobi et à Lagos. C’est donc un peu notre centre de gravité à partir duquel nous pouvons obtenir beaucoup de nouveaux flux.
Selon Maurizio Caio, l'Afrique francophone regorge d’entreprises intéressantes, de bons entrepreneurs, notamment en Côte d’Ivoire et au Sénégal. « Mais ils ne correspondent pas exactement à notre stratégie. Ce n’est pas un manque d’intérêt mais plutôt le fait que nous n’y trouvons pas le dynamisme anticipé. Si vous prenez Partech, par exemple, ils n’ont jamais investi dans les pays d’Afrique francophone. D’une certaine manière, malheureusement, je trouve qu’il n’y a pas assez d’appétit pour le risque dans ces pays », note-il. Il estime qu’en Afrique, il y a beaucoup plus à faire que des banques et des assurances, des néo-banques et des néo-assurances.