Les Bourses européennes devraient se reprendre après une baisse de taux inattendue en Chine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.640,55 points (-1,36%), le CAC 40 à 6.272,71 points (-1,26%), le DAX 40 à 13.882,30 points (-0,90%), le FTSE 100 à 7.302,74 points (-1,82%), le SMI à 11.309,49 points (-2,33%), l’AEX à 678,35 points (-2,12%), le BEL 20 à 3.892,73 points (-1,88%), l’IBEX 35 à 8.406,00 points (-0,83%), le DJIA à 31.253,13 points (-0,75%), le Nasdaq à 11.388,50 points (-0,26%), le S&P 500 à 3.900,79 points (-0,58%) et le Nikkei 225 à 26.719,39 points (+1,20%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0574 (-0,11%), l’EUR/JPY à 135,04 (-0,20%) et l’USD/JPY à 127,71 (-0,09%).

Les marchés d'actions européens devraient rebondir vendredi à l'ouverture, soutenus par la décision inattendue de la Banque populaire de Chine (PBOC) d'abaisser l'un de ses taux d'intérêt de référence. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 62 points, soit 1%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 prenait 147 points, soit 1,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 87 points, soit 1,2%. Après ces annonces, les Bourses asiatiques gagnent du terrain. En fin de séance, l'indice Shanghai Composite s'adjugeait 1,4% et, à Hong Kong, le Hang Seng grimpait de 2,2%.

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avançait de 1,2%, après la publication des chiffres de l'inflation au Japon en avril. Les prix à la consommation au Japon ont augmenté le mois dernier de plus de 2% pour la première fois depuis plus de 13 ans. Malgré cette performance, la Banque du Japon (BOJ) devrait poursuivre sa politique de maintien des taux d'intérêt à un niveau proche de zéro. La banque centrale et les économistes extérieurs estiment que la demande des ménages japonais reste relativement faible et qu'il est peu probable que l'inflation dépasse l'objectif de 2% fixé par la BOJ. Outre ces indicateurs économiques, les investisseurs seront attentifs vendredi aux déclarations des ministres des Finances et banquiers centraux des pays du G7 qui sont réunis à Bonn, en Allemagne.

Jeudi, Wall Street a clôturé dans le rouge, sous l'effet des craintes liées au resserrement de la politique monétaire et aux répercussions de l'inflation sur les marges des entreprises. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,8%, à 31.253,13 points, et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,6%, à 3.900,79 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a perdu 0,3%, à 11.388,50 points, après sa déroute de la veille.

Le rendement des obligations du Trésor américain à dix ans est tombé jeudi à son plus bas niveau depuis une semaine, les investisseurs recherchant la sécurité des emprunts d'Etat.

L'euro baisse vendredi face au dollar après avoir atteint son plus haut niveau en deux semaines après la publication jeudi du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), qui a suggéré une forte probabilité de hausse des taux d'intérêt en juillet en réponse à une inflation élevée.

Les contrats à terme sur le pétrole se replient vendredi matin, les investisseurs craignant que la Chine achète du pétrole russe. A 7h25, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord perdait 46 cents, à 111,58 dollars le baril. Celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 73 cents, à 109,16 dollars le baril.