En attendant les chiffres de l'inflation en Allemagne, les actions pourraient poursuivre leur hausse. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.335,30 points (+0,20%), le CAC 40 à 5.765,01 points (+0,19%), le DAX 40 à 12.183,28 points (+0,36%), le FTSE 100 à 7.005,39 points (+0,30%), le SMI à 10.220,76 points (+0,93%), l'AEX  à 641,09 points (-0,25%), le BEL 20 à 3.387,62 points (-0,10%), l'IBEX 35 à 7.442,20 points (-0,05%), le DJIA à 29.683,74 points (+1,88%), le Nasdaq à 11.051,64 points (+2,05%), le S&P 500 à 3.719,04 points (+1,97%) et le Nikkei 225 à 26.450,31 points (+1,06%)

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu'à New York, l'EUR/USD est à 0,9689 (-0,48%), l'EUR/JPY à 140,01 (-0,21%), l'USD/JPY à 144,52 (+0,27%).

Accor a relevé mercredi soir son objectif d'excédent brut d'exploitation (EBE) pour 2022, à présent attendu entre 610 millions et 640 millions d'euros. Le groupe hôtelier avait annoncé qu'il serait supérieur à 550 millions d'euros. Le groupe hôtelier avait précédemment annoncé qu'il serait supérieur à 550 millions d'euros. Cette révision à la hausse est liée à de meilleures perspectives pour son activité de services aux propriétaires d'hôtels, qui comprend les ventes, le marketing, la distribution et la fidélisation.

Au premier semestre, l'exploitant de maisons de retraite et de cliniques Orpea a accusé une perte nette de 269 millions d'euros contre une un bénéfice de 102 millions d'euros un an plus tôt, le groupe Orpea a fait état d'amortissements et de provisions s'élevant à 333,2 millions d'euros, contre 268,7 millions d'euros l'an dernier à la même période, à l'occasion de la publication de ses résultats consolidés du premier semestre.

Ce jeudi 29 septembre 2022, dans les premiers échanges, les principaux indices actions européens devraient poursuivre leur hausse dans un contexte toujours tendu et volatil sur les marchés financiers. Préoccupés par l'inflation, les hausses des taux d'intérêt des banques centrales et leurs conséquences pour la croissance économique, les investisseurs  surveillent les chiffres de l'inflation en Allemagne, ainsi que la dernière estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au deuxième trimestre.

A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 progresse de 9,3 points, soit 0,2%, à 7h40. Le contrat sur le FTSE 100 gagnait 13,3 points, ou 0,2%, et celui sur le DAX 40 s'adjugeait 39 points, soit 0,3%. Selon les prévisions des économistes, les prix à la consommation en Allemagne devraient avoir augmenté au rythme record de 10,2% sur un an en données harmonisées en septembre, après 8,8% en août. Sur un mois, l'inflation est attendue à 1,5%.

Après l'intervention de la Banque d'Angleterre (BOE) pour ramener de l'ordre sur le marché obligataire, Wall Street a terminé en forte hausse le mercredi 28, étant soutenue par la détente des taux obligataires. Le Nasdaq Composite a gagné 2,1%, l'indice Dow Jones s'est adjugé 1,9%, l'indice élargi S&P 500 a pris 2%. Dans le cadre de la progression de Wall Street, les marchés d'actions évoluent dans le vert en Asie. Comme le Hang Seng à Hong Kong, et le Shanghai Composite prenait 0,3%, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 1%, en fin de séance.

Après avoir subi mercredi 28 leur plus forte baisse en une séance depuis plusieurs années à New York, les rendements des obligations du Trésor américain se redressent le lendemain matin.

Après que la Banque d'Angleterre a pris des mesures d'urgence pour remettre de l'ordre sur le marché obligataire britannique, les rendements aux Etats-Unis et en Europe ont nettement subi un recul le mercredi 28. Avant les annonces de la BOE, les rendements de la dette souveraine britannique à 30 ans a reculé à 4,09% mercredi, contre plus de 5%.  Selon Rabobank, l'évolution des gilts "est inédite et rappelle les fluctuations brutales de la crise de la dette en Europe".

L'euro  reparti à la baisse face au dollar, qui est soutenu par le rebond des rendements des obligations du Trésor américain. La monnaie unique perdait 0,7% à 0,9672 dollar à 7h40.  Selon DBS Group Research, il  est difficile pour les marchés de se retourner contre le dollar sans devise alternative fiable lorsque les taux réels américains restent négatifs.

Les contrats à terme sur le pétrole reculent. A en croire les analystes de Sevens Report Research, « la tendance dominante est actuellement baissière». Néanmoins, ceux-ci pensent toujours que le marché va bientôt se stabiliser, l'offre restant tendue en dépit du ralentissement de la croissance mondiale. Prévue pour la semaine prochaine, les opérateurs attendent désormais la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés. Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 45 cents, à 81,69 dollars le baril tandis que celui de la même échéance sur le Brent de mer du Nord perdait 52 cents, à 88,80 dollars le baril.