Après le recul du jeudi 29 septembre, les marchés d'actions européens devraient ouvrir près de l'équilibre. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.279,04 points (-1,69%), le CAC 40 à 5.676,87 points (-1,53%), le DAX 40 à 11.975,55 points (-1,71%), le FTSE 100 à 6.881,59 points (-1,77%), le SMI à 10.126,99 points (-0,92%), l'AEX à 633,55 points (-1,18%), le BEL 20 à 3.324,99 points (-1,85%), l'IBEX 35 à 7.300,10 points (-1,91%), le DJIA à 29.225,61 points (-1,54%), le Nasdaq à 10.737,51 points (-2,84%), le S&P 500 à 3.640,47 points (-2,11%) et le Nikkei 225 à 25.822,92 points (-2,28%).

S'agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu'à New York l'EUR/USD est à 0,9804 (-0,11%), l'EUR/JPY à 141,80 (+0,04%) et l'USD/JPY à 144,65 (+0,16%).

Les économistes s'attendent à un recul de 0,2% de la consommation des ménages sur un mois en août, et à une baisse de 3,8% sur un an. La consommation des ménages avait fléchi de 0,8% sur un mois et de 4,3% sur un an. En août, ces économistes ont également tablés sur un taux d'inflation de 6,1% sur un an en septembre, après 5,9%. Les prix à la consommation auraient reculé de 0,1%, après une hausse de 0,5% sur un mois en août.

À l'ouverture le vendre 30 septembre 2022, les marchés d'actions européens devraient tenter de se stabiliser après leur fort recul de la veille. En effet, selon les  données du courtier IG Markets le contrat à  terme sur le CAC 40 gagnait 4,2 points, soit 0,1%, vers 7h30. Le contrat sur le FTSE 100 abandonnait 9 points, ou 0,1% et celui sur le DAX 40 perdait 4 points.

Le vendredi 30 septembre 2022, les investisseurs examinent les statistiques sur le produit intérieur brut du Royaume-Uni au deuxième trimestre et les données provisoires sur l'inflation en septembre et le taux de chômage d'août dans la zone euro. Dans un contexte de vigoureux resserrement monétaire par les banques centrales, la Bourse de New York a clôturé en forte baisse le jeudi 29 septembre, rattrapée par les craintes de récession. La veille, le repli des indices a effacé l'éphémère rebond permis par l'intervention de la Banque d'Angleterre (BOE) pour apaiser les tensions sur les marchés obligataires. Les marchés d'actions évoluent dans la rougeole ce vendredi 30 septembre en Asie. Hang Seng reculait de 0,1% à Hong Kong, le Shanghai Composite cédait 0,2% et l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 2,3% en fin de séance.

Après avoir monté le jeudi 29 septembre 2022, les   rendements des bons du Trésor américain évoluent peu  le lendemain matin. Ils sont soutenus par des données sur l'inflation en Allemagne qui ont ravivé les inquiétudes entourant la hausse des prix et le relèvement des taux d'intérêt. Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans était quasi stable, à 3,778% vers 7h20 alors que celui du titre à 2 ans cédait 1 point de base, à 4,204%.

Les statistiques allemandes ont montré le jeudi 29 septembre 2022 que les prix à la consommation outre-Rhin avaient augmenté de plus de 10%. Il s'agit d'une annonce qui a provoqué un mouvement de vente sur les obligations souveraines, et fait grimper les rendements et contribué au repli des trois grands indices boursiers américains.

Le vendredi 30 septembre 2022, dans la matinée, le  billet vert s'apprécie face à la devise japonaise tandis que l'euro cède un peu de terrain par rapport au dollar et au yen. Minh Trang, de Silicon Valley Bank a indiqué que le renforcement du dollar a surpris tous les observateurs en cette fin de troisième trimestre. Le cambiste aussi de son côté indique que : « La Fed n'a pas varié dans son discours selon lequel elle va continuer de relever ses taux jusqu'à ce que l'inflation retrouve un niveau confortable, et elle a bien souligné que ce n'était pas encore le cas» .

Les investisseurs se demandent si l'Opep+ va réduire sa production à l'issue de sa réunion de la semaine prochaine, dans un contexte d'incertitude autour des perspectives de demande, tandis que les contrats à terme sur le pétrole reculent en Asie. Le contrat de novembre sur le Brent perdait 31 cents, à 86,87 dollars le baril, tandis que celui sur le WTI coté à New York cédait 23 cents, à 81 dollars le baril. A en croire ANZ, le marché craint que les propos de la Fed au sujet des hausses de taux ne pèsent sur la demande d'or noir.