Malgré une inflation élevée en zone UMOA, le Niger continue d’être un émetteur de choix pour les investisseurs sur le marché des emprunts à court terme de l’UMOA. Ce qui traduit de faibles taux de rendement sur ses obligations à un an de maturité pour le pays.

A la suite de l'analyse de plusieurs sources des données, il en ressort que les  titres d'obligations émis par le gouvernement du Niger sur le marché monétaire de l'Union Monétaire d'Afrique de l'Ouest (UMOA) et qui sont remboursables sur une période de 12 mois attirent de nombreux investisseurs de la sous-région. En effet, le rendement était de 4% au début de l'année, plus précisément le 7 janvier 2022.

Plusieurs hypothèses auraient pu être formulées. Une première selon laquelle le Niger jouit d'une faible inflation, ce qui réduit moins de pertes latentes pour les investisseurs. Et une deuxième selon laquelle les investisseurs sont optimistes sur le Niger, en raison de solides perspectives de croissance pour le pays. Des estimations formulées en septembre par la BCEAO, elle pourrait se situer à 6,9% en 2022, et à plus de 7,2% en 2023.