Suite à la publication des réseaux sociaux sur les sanctions de deux banques pour financement de terrorisme", l'association des professionnelles des banques et Établissements Financiers du Burkina donne plus de précisions nécessaires.

Les banques et établissements financiers en général sont sous un contrôle régulier de la part de la Commission bancaire de l’UMOA en tant qu’organe de régulation et de surveillance. En effet, dans leur exercices, des recommandations peuvent être donner portant sur les dispositifs des établissements contrôlés avec pour objectif de s’assurer d’une mise en œuvre raisonnable et efficace des dispositions règlementaires pertinentes notamment en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de terrorisme (LBC-FT) pour ne citer que celle-là.

Ainsi, des sanctions administratives, pécuniaires et d'ordre divers sont prévues en cas de manquement dans l’organisation puis la gouvernance et la surveillance en matière de sécurité financière.

Par ailleurs, suite aux différents contrôles, quelques irrégularités ont été relevées au niveau du dispositif de LBC/FT sur certaines banques de la place. A en croire l’APBEF, Ledit contrôle a relevé quelques irrégularités au niveau du dispositif interne de LBC/FT desdites banques qui a engendré des sanctions pécuniaires et administratives à leur encontre pour manquements dans leur dispositif interne, aux dispositions prévues par la loi uniforme 016-2016/AN du 03 mai 2016 portant règlementation en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement de terrorisme. A l'en croire, il ne s'agit « nullement d’un cas de financement de terrorisme mais plutôt de faiblesses relevées sur le dispositif interne de LBC FT ».