La compagnie pétrolière nigériane Oando bénéficie dans le cadre de son objectif un nouveau levier financier structuré avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). L’institution a porté à 375 millions USD son plafond mobilisable dans le cadre d’un prêt existant adossé à ses réserves pétrolières.

En 2023, Oando envisageait d’acquérir le portefeuille d’actifs pétrogaziers précédemment détenus par la multinationale italienne Eni au Nigeria. La compagnie progresse vers la concrétisation de son objectif de 100 000 barils de pétrole et 1,5 milliard de pieds cubes de gaz produits par jour d’ici 2029. En réalité, elle avait déjà obtenu 800 millions USD d’Afreximbank pour financer l’opération. Désormais, elle bénéficie dans ce cadre d’un nouveau levier financier structuré, avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) qui a porté à 375 millions USD son plafond mobilisable dans le cadre d’un prêt existant adossé à ses réserves pétrolières.

Ce financement lui permettra d’intensifier ses campagnes de forage, de moderniser ses infrastructures et d’optimiser ses opérations. D’après les projections de la société, les actifs concernés pourraient générer plus de 11 milliards USD de flux de trésorerie nets. Cette opération illustre la stratégie d’Afreximbank consistant à appuyer des projets pétroliers africains jugés stratégiques, dans un contexte où les financements internationaux pour les hydrocarbures tendent à reculer.