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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreCe lundi fut une journée noire pour les valeurs bancaires, en particulier pour toutes celles citées dans des affaires de blanchiment. Une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a révélé dimanche, à partir de documents obtenus par le site américain d’information et d’alerte BuzzFeed News, que des montants astronomiques d’argent sale ont transité durant des années par les plus grandes institutions bancaires du monde. Le Soir évoque le chiffre de 2 000 milliards de dollars.
Les différents journaux qui font partie de ce consortium épinglent ING, Deutsche Bank, HSBC, StanChart et JPMorgan.
Filiale polonaise d’ING
Selon ces ‘FinCEN Files’, qui se basent sur des documents américains confidentiels, deux obscures sociétés néerlandaises, qui faisaient affaire avec la filiale polonaise ING Bank Slaski, sont des acteurs clés dans la fuite des capitaux de la Russie vers l’Occident. ING a déclaré qu’elle avait déjà mis fin à la relation client avec l’une des parties en 2018 et qu’elle était en train d’en faire de même avec l’autre. Les transactions suspectes s’étalent entre les années 2000 et 2017. Pour ING, qui a déjà dû payer il y a près de deux ans une amende de 775 millions d’euros pour une affaire de blanchiment, c’est un nouveau coup dur. L’action ING a perdu 9 %.
HSBC au plus bas depuis 25 ans
Autre banque en point de mire, HSBC après que le quotidien nationaliste anglophone chinois Global Times eut rapporté que le groupe bancaire anglo-saxon pourrait être l’un des premiers à être inscrits sur une “liste des entités non fiables” par Pékin, dans le cadre de mesures de représailles contre certains pays étrangers, au premier rang desquels les États-Unis. HSBC s’est défendue en répondant aux journalistes qu’elle avait toujours respecté ses obligations légales sur le signalement des activités suspectes. L’action HSBC a touché lundi son plus bas niveau depuis 25 ans.
Luc Meurant, CEO de la fintech Neterium spécialisée dans la détection de crimes financiers, ne se montre “pas étonné” par ces nouvelles révélations dans la mesure où ce sont seulement environ 1 % des transferts financiers illégaux qui sont bloqués. Il met toutefois en garde sur le côté “un peu sensationnel” de l’information dans la mesure où les banques ont déjà “beaucoup travaillé” pour améliorer leurs procédures de lutte contre le blanchiment. Le suspicious activity report à remettre aux régulateurs est à ses yeux une “démarche de transparence”. Est-ce suffisant ? “Probablement pas.” Comment améliorer la situation ? Il faudrait en premier lieu que les régulateurs apportent un feed back sur les opérations suspectes. “Dans beaucoup de pays, le retour du régulateur n’est pas toujours très bon. Il y a un effort à faire. Le problème du blanchiment, c’est que les méthodes utilisées sont très sophistiquées”, analyse Luc Meurant.
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