Les différentiels du pétrole brut d’Afrique de l’Ouest sont restés globalement stables mardi, à l’approche des fêtes de Noël, dans un contexte de faible activité sur le marché au comptant. Les opérateurs concentraient toutefois leur attention sur les programmes de chargement du Nigeria pour le mois de février, qui signalent une reprise des volumes exportés.

Selon les programmes consultés par Reuters, les exportations de quatre des principaux bruts nigérians — Qua Iboe, Bonny Light, Bonga et Forcados — sont prévues à environ 922 000 barils par jour en février, soit une hausse d’environ 17 % par rapport au mois précédent. Cette augmentation intervient alors que les acteurs du marché évaluent l’équilibre entre l’offre régionale et la demande internationale en début d’année.

Par ailleurs, la demande asiatique est restée présente. Lors d’un récent appel d’offres, la société indienne Indian Oil Corp. (IOC) a acquis des cargaisons de brut Rabi du Gabon, ainsi que des bruts angolais Kissanje et Nemba. Ces achats s’ajoutent à des cargaisons de bruts nigérians Utapate et Akpo, déjà signalées en début de semaine.

Malgré ces opérations, le marché au comptant du brut ouest-africain demeure atone depuis le début de la semaine, à l’approche de la période des fêtes, selon un négociant. Aucun ordre d’achat, aucune offre ni transaction n’ont été enregistrés mardi dans la fenêtre Platts pour les bruts de la région, a confirmé une source du secteur.