Les marchés d'actions attendus en hausse, l'espoir de mesures de relance persiste 
 

Eurostoxx 50      3.255,76 points  +0,69% 
CAC 40            4.911,94 points  +0,61% 
DAX 30           13.042,21 points  +0,88% 
FTSE 100          5.978,03 points  +0,53% 
SMI              10.270,24 points  +0,81% 
AEX                 559,94 points  +0,96% 
BEL 20            3.369,84 points  +1,33% 
IBEX 35           6.992,80 points  +1,20% 
 
DJIA             28.425,51 points  +0,43% 
Nasdaq           11.420,98 points  +0,50% 
S&P 500           3.446,83 points  +0,80% 
 
Nikkei 225       23.566,95 points  -0,34% (cours à 7h25) 
 
Cours de change à 07h20 
Variation par rapport à la clôture à New York 
 
EUR/USD      1,1776   +0,13% 
EUR/JPY      124,67   -0,02% 
USD/JPY      105,88   -0,15% 

A SUIVRE EN FRANCE

Les statistiques sur la production industrielle au mois d'août paraîtront à 8h45.

Les économistes interrogés par Dow Jones Newswires s'attendent à une progression de 2,1% de la production industrielle en août, par rapport au mois précédent. En juillet, la production avait crû de 3,8% sur un mois.

Aucun événement ne figure à l'agenda des entreprises vendredi.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi, dans le sillage de la progression de Wall Street, malgré la confusion entourant les projets de nouvelles mesures de soutien à l'économie aux Etats-Unis.

Vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 16,3 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 gagnait 20,8 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 s'adjugeait 11,5 points, soit 0,2%.

Au Royaume-Uni, il reste une semaine avant la date limite des négociations sur le Brexit, et le sujet devrait constituer un thème prédominant. Les investisseurs gardent également un œil sur l'explosion du nombre de cas de Covid-19 et sur la menace de nouvelles restrictions.

"Les marchés n'intègrent pas suffisamment ce risque, selon moi, et le moindre événement au cours du week-end pourrait peser sur l'euro et la livre sterling en début de semaine prochaine", indique Jeffrey Halle, d'Oanda.

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, les investisseurs s'étant montrés optimistes sur la conclusion d'un accord entre républicains et démocrates sur de nouvelles mesures de soutien à l'économie. Les principaux indices ont clôturé à leur plus haut niveau depuis début septembre.

Après les atermoiements du début de semaine provoqués par les déclarations de Donald Trump, qui a demandé mardi un arrêt des négociations, les discussions en vue de nouvelles mesures de soutien ont repris entre démocrates et républicains, bien que les deux camps restent en désaccord sur des points essentiels.

La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a notamment de nouveau semé le trouble jeudi en affirmant qu'elle ne soutiendrait pas un plan d'aide spécifique pour le secteur aérien américain et qu'elle souhaitait un accord plus complet sur la relance de l'économie avec la Maison-Blanche et les républicains du Congrès.

Nancy Pelosi et le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, avaient eu un bref entretien mercredi au sujet d'un plan de soutien spécifique pour les transporteurs aériens, ce qui avait fait fortement grimper les valeurs du secteur à Wall Street en début de séance.

Les démocrates se sont jusqu'ici opposés à l'adoption de mesures d'aide pour des secteurs spécifiques, préférant un plan de relance économique global pour lutter contre la crise due à la pandémie.

En Asie, les marchés affichent une performance contrastée vendredi. En fin de séance, le Nikkei perdait 0,3% à Tokyo. En Chine continentale, le Shanghai Composite gagnait 1,7%, après plusieurs jours de fermeture en raison de la fête nationale du pays. Le Hang Seng cédait pour sa part 0,1% à la Bourse de Hong Kong.

L'indice PMI Caixin du secteur des services en Chine est ressorti en hausse à 54,8 en septembre, contre 54 en août, selon les données publiées vendredi par Caixin Media et Markit

OBLIGATIONS

Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans a reculé à 0,764% jeudi, contre 0,785% mercredi, ce qui constitue son plus fort repli en une séance depuis le 21 septembre.

Selon Scott Colyer, d'Advisors Asset Management, les marchés ont du mal à déterminer le prix des obligations car la Fed a recours à l'artillerie lourde pour maintenir des taux bas. "Il est difficile de connaître le prix des obligations du Trésor, la banque centrale mettant littéralement un frein aux rendements", a-t-il indiqué au Wall Street Journal.

Le récent rebond des obligations du gouvernement italien, ou BTP, par rapport à leurs équivalents espagnols devrait se poursuivre, selon UniCredit, qui s'attend à ce que la tendance au rétrécissement des écarts de taux continue au moins jusqu'à la fin de l'année.

"Cela résulte du soutien plus important accordé par l'Eurosystème aux BTP qu'aux obligations d'Etat espagnoles, ce qui, avec le consensus politique sur le plan de relance de l'Union européenne, a déclenché une chasse au rendement et a conduit à la diminution des écarts de taux entre les obligations d'Etat de la zone euro", explique Chiara Cremonesi, responsable adjointe de la stratégie pour les marchés de taux chez UniCredit.

CHANGES

L'euro gagne un peu de terrain vendredi matin face au dollar, mais évolue peu par rapport au yen. Le billet vert s'inscrit de son côté en recul face à la devise japonaise.

La plupart des devises asiatiques se renforcent face au dollar, alors que l'espoir de nouvelles mesures de relance aux Etats-Unis s'accompagne d'un plus fort appétit pour le risque.

Les marchés ont été encouragés par la nouvelle volte-face du président américain, Donald Trump, qui a ouvert la porte jeudi à un vaste plan de relance après le rejet par Nancy Pelosi d'un programme d'aide séparé pour le secteur du transport aérien, indique Commerzbank.

PETROLE

Les cours du pétrole cèdent du terrain vendredi matin, mais pourraient être soutenus à court terme. Le marché va probablement surveiller l'ouragan Delta, qui a entraîné l'arrêt d'environ 80% de la production dans le golfe du Mexique et qui devrait atteindre la Louisiane vendredi, a indiqué la banque ANZ.

Les craintes que la production soit perturbée en Norvège pourraient également soutenir les cours, après l'annonce du déclenchement d'une grève la semaine dernière par les ouvriers de plusieurs sites offshore, a ajouté ANZ.

A 7h25, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord cédait 13 cents, à 43,21 dollars le baril, tandis que celui de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 9 cents, à 41,10 dollars le baril.