Dans une déclaration commune le mercredi 15 mars dernier, la Banque nationale suisse (BNS) et le régulateur financier du pays, la FINMA, ont cherché à tirer un trait sur des mois de spéculation sur l'avenir de la banque, qui ont culminé avec une baisse de 30 % de son cours boursier mercredi. Elles décident de soutenir le groupe.

La BNS a minimisé la menace qui pèse sur la banque, affirmant que "les turbulences actuelles sur le marché bancaire américain" n'auraient pas de répercussions sur les banques suisses. En effet, en collaboration avec le régulateur financier du pays, la banque décide de soutenir le groupe et « si nécessaire, la BNS fournira des liquidités au CS » selon leur déclaration. Cette décision vise à enrayer une crise de confiance dans le deuxième plus grand créancier de Suisse, qui découle d'années de scandales et de pertes.

A noter que l’effondrement de la Silicon Valley Bank aux États-Unis vendredi a provoqué une fuite généralisée vers la qualité qui a vu les plus grands créanciers réputés plus solides, y compris le rival suisse UBS Group AG, attirer les dépôts, ce qui a aggravé les difficultés du Credit Suisse.