Une signature d’accord de financement entre la République togolaise et la Banque Allemande de Développement (KFW) a eu lieu, jeudi 24 septembre, à Lomé. D’un montant de 10 millions d’euros, soit environ 6,5 milliards de FCFA, ce don est destiné à financer la réhabilitation et la maintenance des pistes rurales dans le cadre de l’eécution de la troisième phase du programme d’appui au pistes rurales (PAPR). La signature du présent accord est intervenue entre le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya et l’ambassadeur d’Allemagne au Togo, Mathias Veltin. Les ministres des Infrastructures et des Transports, Mme Zouréhatou Tcha-Kondo, épouse Kassah-Traoré et de l’Agriculture et de la Production halieutique, M. Koutéra Bataka, étaient présents à cette cérémonie.

La République togolaise et la Banque Allemande de Développement (KFW) ont procédé, jeudi, à la signature de l’accord de financement de la troisième phase du Programme d’Appui au Pistes Rurales (PAPR). Ce financement d’environ 6,5 milliards de FCFA servira, a priori, à la réhabilitation et à la maintenance des pistes rurales, mais aussi à élargir le programme au autres secteurs de productions agricoles et au désenclavement de certaines zones. Aussi, ce don va-t-il permettre de poursuivre les actions entreprises dans les deu premières phases, qui ont porté sur la réhabilitation des pistes en zone de production de coton, de café-cacao et de renforcer les capacités des acteurs principau dans l’entretien des infrastructures routières rurales. Il est, en outre prévu au début de cette phase, une étude de faisabilité de 1500km de pistes rurales et une étude technique détaillée de 1000 km.

En effet, le PAPR, qui s’inscrit dans la politique du gouvernement en matière de développement des infrastructures routières et, précisément, dans l’appui au secteur agricole, vise à améliorer l’accès des ménages et des producteurs agricoles au intrants, ainsi qu’au marchés, en vue de contribuer à l’accroissement de leurs revenus et au développement socioéconomique dans les zones rurales. Etant donné que l’agriculture tient une place de choi dans les stratégies de développement, contribuant à plus du tiers de la richesse du pays et occupant près de 70% de la population active, ce programme donnera un nouveau souffle au activités économiques, notamment le développement des échanges commerciau nationau et intra-régionau.

Pour cette raison, le gouvernement a décidé, ces dernières années, de consacrer d’importantes ressources d’investissement pour développer et moderniser les infrastructures routières, pour un total, entre 2010 et 2018, de 741 milliards de FCFA dans le but de réduire le seuil minimum de pauvreté des populations rurales en leur facilitant un désenclavement des zones rurales et une libre circulation des biens et des personnes.

Le coût global du programme en cours d’eécution est d’environ 35 millions d’euros, soit environ 23 milliards de FCFA, financé par la KFW (11,2 milliards FCFA), l’Agence Française de Développement (6,6 milliards de FCFA) et l’Etat togolais, environ 5 milliards de FCFA.

Pour ces multiples appuis, le ministre Sani Yaya, a adressé sa reconnaissance à l’Allemagne et à la France, dont l’accompagnement a permis de renforcer les domaines de la formation professionnelle et technique et l’emploi des jeunes, de la santé, de la décentralisation, ainsi que la maîtrise de l’eau. Le ministre a, particulièrement, eprimé ses remerciements à la KFW, dont les financements, depuis la reprise de la coopération, se situent à environ 116 milliards de FCFA et rassuré ses partenaires de tout mettre en œuvre pour accélérer les travau des trois phases.

De leurs côtés, l’ambassadeur Mathias Veltin et le représentant régional de KFW, Dr Gùnter Roos , ont félicité le gouvernement togolais pour ses engagements en faveur du mieu-être des populations, avant de dire leur satisfaction pour la qualité des travau des petits et grands ouvrages en cours d’eécution.

Sur les 603,4km de pistes, objet de la phase actuelle, la KFW finance la réhabilitation de 314,3km, dont 90,1 sont déjà en cours d’eécution.