Le contrôleur général d’Etat Phillipe Nion et les membres de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC), sont menacés de mort dans leur engagement dans «la traque sans merci de la corruption sous toutes ses formes». Le gouvernement burkinabè a «fermement» mis en garde le vendredi 10 février, les personnes qui veulent les assassiner. 

Le porte-parole du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a notifié dans un communiqué que « le gouvernement met fermement en garde toutes ces personnes qui rament à contre-courant de l’histoire de notre peuple et caressent le projet diabolique et morbide d’emprunter les chemins tortueux de l’assassinat et du meurtre pour faire taire la voix de l’intégrité qui s’élève du cœur des Burkinabè ». A en croire le ministre Ouédraogo, « des groupes de personnes nourrissent le dessein funeste d’attenter à leur vie en raison de la traque sans merci que l’institution mène contre les détournements de deniers publics, l’accumulation de biens mal acquis, la prédation des ressources de l’Etat et la corruption sous toutes ses formes ».