Le 1^er novembre 2025, s’est tenu un panel à Ouagadougou sur le thème « les crimes économiques déterminants : la conférence de Berlin et le néocolonialisme ». Cette rencontre a été organisée par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur.

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'extérieur a à travers un panel montrer à la génération actuelle les impacts négatifs des crimes économiques sur l’Afrique et la nécessité de trouver des solutions idoines pour le développement du continent. Cette communication assurée par l'universitaire Serge Noël Ouédraogo, maitre de conférences en histoire contemporaine a connu la participation d'une délégation de la diaspora africaine et d'afrodescendants venus des USA.

Différentes formes d'exploitation économique de l'Afrique depuis l'ère coloniale au néocolonialisme ont été abordé par le conférencier. Ce dernier rappelé que pendant la colonisation, les terres africaines étaient considérées comme vacantes au point que des puissances européennes se sont donné le droit de partage. C'est ainsi qu'elles se sont ruées sur le continent tout au long du XIXe siècle avec souvent des rivalités entre elles sur les conquêtes des positions les plus stratégiques.

Les crimes économiques par l'inégalité des échanges commerciaux ou par les guerres ne sont que les manifestations du néocolonialisme. « Aujourd'hui, on assiste à une domination plus subtile. Il faut avoir une hauteur d'esprit pour voir que bon nombre d'actions sur le terrain sont dans l'intérêt d'autres pays que ceux africains », a-t-il assuré.

Pour changer la donne et en réponse aux préoccupations des participants, le conférencier a lancé un appel aux africains.