En particulier dans les régions de Terai et de Dooars dispersées dans les districts de Jalpaiguri et d'Alipurduar, les planteurs de thé marginaux dans les plaines du nord du Bengale sont confrontés à une crise.

La crise à laquelle fait face les planteurs de thé marginaux n'est pas seulement due aux facteurs négatifs habituels comme la hausse des coûts de production. Mais le principal problème est basé sur les longs délais de procédure pour obtenir l'autorisation de conversion de l'utilisation des terres du département de l'État des terres et des réformes agraires qui autorise la plantation de thé sur des terres agricoles précédemment utilisées pour cultiver des « cultures vivrières ».

Selon les planteurs vétérans, le problème est typique du Bengale occidental, où les plantations de thé sont principalement sur des terres louées. Ceci entraine la nécessité d'une double autorisation. La première, est l’autorisation régulière, puis la seconde, l’autorisation de département des réformes agraires pour la conversion de l'utilisation des terres.

En réalité, les agriculteurs marginaux n'ont pas droit aux avantages financiers dont bénéficient les agriculteurs produisant de bonnes récoltes ou des cultures fourragères comme la carte de crédit kisan, l'assurance-récolte ainsi que le régime d'assurance général du gouvernement de l'État pour les familles d'agriculteurs, puisque le thé est une culture commerciale ou une culture industrielle sans obtenir cette autorisation de conversion de l'utilisation des terres.