Le Monde et quinze autres médias internationaux percent les secrets de Luxembourg à travers l’enquête sur les sociétés fantômes. OpenLux met en lumière certaines dissimulations fiscales qui seront révélées aujourd'hui et les jours prochains.

 De milliers de données publiques ont été exploitées dans l’enquête d'OpenLux menée par 16 médias internationaux. OpenLux met en lumière certaines dissimulations fiscales menées au Luxembourg.
L’enquête OpenLux est le travail des journalistes du Monde, du Soir et de divers journaux internationaux. Les données exploitées ont été mises en ligne par le gouvernement lui-même en témoignage de sa volonté de transparence sur les activités de la Place.
Toutes les informations étaient effectivement libres d'accès, mais pas forcément en open data facile à mettre en parallèle les unes avec les autres. «Nous avons économisé quelques années de travail en recourant à un script informatique qui a simulé le comportement de milliers d’internautes qui auraient navigué anonymement pendant un an sur l’intégralité des pages du LBR (Luxembourg Business Register)», indiquent les «Décodeurs», le groupe d'enquêteurs.
Il s’agit de plus de quatre ans d'investigations qui mettent en lumière les zones d'ombre de l'activité financière au Luxembourg. Les déclarations faites autour de 124.000 entreprises détenues a priori par des propriétaires originaires de quelque 150 pays différents ont été vérifiées.