Lors d’une rencontre entre Pédro Fernándes Lopes le secrétaire d'État à l'Innovation et à la Formation technique du Cap-Vert et Amadou Coulibaly le ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique le jeudi 15 septembre à Abidjan, la question de complémentarité a été abordé afin de permettre aux deux Etats Côte d’Ivoire et le Cap-Vert de s’entraider pour relever un défi.

Suite à l’estimation de Google et la SFI selon laquelle l’économie numérique pourrait générer 180 milliards $ à l’économie africaine d’ici 2025 et que plusieurs pays encours le risque de ne pas en bénéficier du fait de leur retard dans la transformation numérique, la Côte d’Ivoire et le Cap-Vert ont choisi s’entraider pour ne pas rater l’opportunité.

Le ministre ivoirien de la Communication et de l’Économie numérique a déclaré que la Côte d’Ivoire a beaucoup à apprendre du Cap-Vert. Le pays est classé parmi les meilleurs d’Afrique en matière d’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI). Selon les dernières données des Nations unies, le Cap-Vert affiche de bons résultats que ce soit en termes de service en ligne, d’infrastructures de télécommunications, de capital humain à la huitième place.

Pour le compte du Cap-Vert, Pédro Fernándes Lopes a souligné que la Côte d’Ivoire, peut lui apporter beaucoup. « Nous sommes certes un petit pays, mais avec de grands objectifs, et nous pensons que la Côte d’Ivoire est un partenaire fort qui peut nous aider dans ce sens » a confirmé le secrétaire d'État à l'Innovation et à la Formation technique du Cap-Vert.