Pour une lutte efficace contre la corruption, la digitalisation devient un élément moteur, en matière de prévention que de répression contre la corruption.

Les pouvoirs publics ivoiriens ont décidé depuis quelques années de miser sur la numérisation, avec le double objectif de faire obstacle à la corruption en réduisant les tentatives d’arrangement sous le manteau ; et d’alléger les procédures administratives. En effet, la lutte contre la corruption se digitalise par la réduction du contact humain dans l’administration ivoirienne. Pour ce fait, plusieurs plateformes multicanales ont été mises en place pour renforcer la stratégie nationale de lutte contre ce mal qui plombe l’économie nationale.

Des moyens numériques ont été mis en place pour lutter contre la petite corruption dans l’administration publique. Désormais, un Guichet unique des formalités d’entreprises (Gufe) du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) a été créé pour simplifier et faciliter les démarches des entrepreneurs. Il est mise en place également une plateforme de signalement entièrement digitalisée, Signalis. Cette plateforme est précédée d’une réputation de 20 ans d’expérience, et utilisée dans 197 États du monde. Elle a été mise en place grâce à l’appui technique et financier de la Coopération allemande et Giz. Signalis porte en elle deux solutions digitales. Un web, accessible par ordinateur, tablette et smartphone et un Call center au numéro 800 800 11.