Au cours de la semaine se terminant le 7 novembre 2025, le marché obligataire du Ghana (GFIM) a enregistré un volume total de transactions de 1,55 milliard de GH¢, ce qui représente une baisse de 41,58 % par rapport aux 2,65 milliards de GH¢ de la semaine précédente.

Les bons du Trésor ont dominé les échanges hebdomadaires, avec 965,14 millions de GH¢ répartis sur de multiples transactions, représentant 62,25 % du volume total. Les nouvelles obligations du gouvernement ghanéen (GOG) ont contribué à hauteur de 399,29 millions de GH¢, soit 25,75 % de l'activité, tandis que les opérations de vente et de rachat de titres GOG ont totalisé 146,12 millions de GH¢ sur la période.

La forte baisse des volumes d'échanges a affecté tous les principaux segments du marché. Les échanges de bons du Trésor ont chuté de 38,93 % par rapport aux 1,58 milliard de GH¢ de la semaine précédente, tandis que l'activité sur les nouvelles obligations d'État du Ghana (GOG) a reculé de 30,12 %, passant de 571,43 millions de GH¢. Les bons de la Banque du Ghana (BOG) ont enregistré la baisse la plus marquée, dégringolant de 88,28 % à 38,74 millions de GH¢, contre 330,49 millions de GH¢ la semaine précédente.

Les échanges de titres de sociétés se sont effondrés de 89,75 % pour atteindre seulement 570 000 GH¢, contre 5,56 millions de GH¢ la semaine précédente, illustrant les difficultés persistantes des marchés de la dette du secteur privé ghanéen. Les anciennes obligations d'État ghanéennes (GOG) ont affiché une activité modeste de 607 782 GH¢, en hausse de 216,10 % par rapport aux 192 275 GH¢ de la semaine précédente, bien que les volumes absolus soient restés négligeables.

Pour rappel, le GFIM célèbre son 10e anniversaire en novembre et décembre 2025 sous le thème « 10 ans de marché obligataire ghanéen : approfondissement des marchés, élargissement des possibilités ». La prochaine décennie sera axée sur le développement du marché des entreprises, les instruments de finance durable (notamment les obligations vertes et sociales), l’intégration régionale dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et l’utilisation des technologies financières et de la blockchain pour renforcer la transparence et l’efficacité.