En proie au suspense qui entoure la décision, attendue dimanche, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur sa production, les cours du pétrole ont fini la semaine sur une note contrastée. 

En février, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison s'est effrité de 0,10%, pour clôturer à 86,88 dollars. C’était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain de son côté a enchaîné une quatrième séance de hausse d'affilée, gagnant 0,83%, à 81,22 dollars avec échéance en janvier.  

A en croire Edward Moya, d'Oanda, dans une note, « les cours (du WTI) ont monté avec l'espoir que la Chine allait continuer à relâcher son dispositif anti-Covid et le sentiment que l'Opep+ (Opep et partenaires de l'accord Opep+) va faire tout ce qu'il peut pour soutenir les prix ». Les nouveaux cas quotidiens de coronavirus ont reculé mercredi pour le quatrième jour d'affilée selon la Commission nationale de la santé (NHC) chinoise. Dans plusieurs grandes villes du pays, notamment Shanghaï, Pékin et même Canton (sud), les restrictions sanitaires ont été allégées ou supprimées malgré un nombre record de contaminations dans cette dernière.

La dynamique de l'or noir trouvait aussi sa source dans les déclarations du président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell selon Michael Lynch, de Strategic Energy & Economic Research. Jerome Powell a signalé mercredi une possible inflexion de la politique monétaire de la Fed dès ce mois-ci.