Alors que la France s'apprête à entrer dans une nouvelle crise politique avec un vote de confiance du gouvernement ce lundi, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse lundi.
  

L'équipementier ferroviaire Alstom a annoncé lundi avoir remporté un contrat de 538 millions d'euros auprès du Conseil régional du Grand Wellington en Nouvelle-Zélande pour la conception, la fabrication, la livraison et la maintenance de 18 trains périurbains électriques à batterie.

Le Parlement votera ce lundi pour ou contre la confiance accordée au gouvernement de François Bayrou. Le rejet du premier ministre, qui entraînerait sa démission et une nouvelle crise politique, semble inéluctable au vu des prises de position des différents groupes parlementaires.
  
Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,1%, selon les données du courtier IG.

Ce matin, les contrats à terme sur les marchés actions européens étaient en hausse. Les investisseurs attendent le vote de confiance de lundi en France, sur fond de désaccords budgétaires, la décision de la Banque centrale européenne sur ses taux directeurs plus tard dans la semaine, et les données sur l'inflation aux Etats-Unis.  

Vers 7h50, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort montait de 0,4%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres gagnait 0,2%, selon les données du courtier IG.

Les investisseurs optimistes sur les marchés actions comptent sur une dynamique "bad news is good news" ("les mauvaises nouvelles sont de bonnes nouvelles"), dans laquelle des données mitigées sur l'emploi et des signes d'affaiblissement de l'économie ouvrent la voie à des baisses des taux directeurs tout en évitant une récession.

Dans une note BMO Capital Markets, aux Etats-Unis, le risque est que, comme en juillet on observe une inflation modérée sur les prix des des biens avec en parallèle une pression persistante sur les services. Les experts en stratégie sur les taux ont indiqué qu’ « un ajustement ponctuel des prix, inspiré par les tarifs aériens, comme celui observé en juillet, est facile à écarter. Cependant, si l'on assiste à un élargissement de la reflation dans le secteur des services, il serait négligent de ne pas supposer que cela aurait un impact limité sur la mesure dans laquelle le [comité de politique monétaire de la Fed] sera disposé à signaler de futures baisses de taux ».

La Bourse de New York a terminé en baisse vendredi à l'issue d'une séance volatile après un fort ralentissement des créations d'emplois en août aux Etats-Unis accueilli de façon contrasté. L'indice Dow Jones a clôturé en repli 0,5%, à 45.400,85 points. Le S&P 500 a cédé 0,3% pour s'écarter de son nouveau record établi la veille, à 6.481,50 points et le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a fini en repli de moins de 0,1%, à 21.700,39 points.

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo progressait de 1,4% lundi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,2%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong prenait 0,4%.
  

Le taux du titre à deux ans gagnait 1 point de base, à 3,53%. Vers 7h50, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans prenait 2 points de base (0,02 point de pourcentage), à 4,09%.
  

Le billet vert gagnait 0,5% face à la devise japonaise, à 148,15 yens. Vers 7h40, l'euro était stable, à 1,1719 dollar.
  

Le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 83 cents, soit 1,4%, à 62,01 dollars le baril. Vers 7h50, le contrat de novembre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres prenait 91 cents, soit 1,4%, à 66,41 dollars le baril.