Alors que les sénateurs américains semblent ouvrir la voie à la fin du "shutdown" aux Etats-Unis, les Bourses européennes devraient ouvrir en nette hausse ce lundi.

Le fabricant de tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière Vallourec a annoncé lundi un investissement de 48 millions de dollars, soit environ 41,5 millions d'euros, afin d'étendre ses activités de filetage dans son usine américaine de Youngstown, située dans l'Ohio. 

L'exploitant de maisons de retraite et de cliniques Emeis a annoncé lundi avoir trouvé un accord de principe avec ses principaux partenaires bancaires et investisseurs pour un refinancement qui augmentera la maturité moyenne de sa dette de 2,5 années, la portant maintenant à près de 5 ans.
  
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagne 1,3%, selon les données du courtier IG.

Les contrats à terme sur les marchés actions européens progressent. Les investisseurs saluent un accord de principe au Sénat américain qui pourrait bientôt mettre fin au "shutdown" du gouvernement aux Etats-Unis. Après une rare session de week-end, le Sénat a adopté un vote de procédure dimanche soir, par 60 voix contre 40, sur un accord visant à mettre fin au "shutdown", obtenant le soutien de huit démocrates modérés. 

Les données du courtier IG indiquent que le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort progressait de 1,4%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres gagnait 0,8%, vers 7h40.

Bien que l'accord aux Etats-Unis ait franchi sa première étape de procédure, il devra encore faire l'objet d'un vote de clôture final au Sénat, et devra également être approuvé par la Chambre des représentants. L'ensemble du processus pourrait durer plusieurs jours de plus.

Mais la fin potentielle de l'impasse budgétaire est vue positivement par de nombreux observateurs.

La Bourse de New York s'était redressée vendredi en fin de séance après un nouvel accès de nervosité à l'ouverture, sans toutefois empêcher le Nasdaq d'essuyer son plus fort repli hebdomadaire depuis le mois d'avril. L'indice Dow Jones a finalement gagné 0,2%, à 46.987,10 points, et le S&P 500 a clôturé en hausse de 0,1%, à 6.728,80 points. Particulièrement malmené la semaine dernière, le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est écarté de ses points bas de la séance pour finir en baisse de 0,2%, à 23.004,64 points.  

Du côté des entreprises américaines, CoreWeave doit publier ses résultats du troisième trimestre ce lundi après clôture de Wall Street.
En Asie, le Nikkei gagnait 1,3% lundi en fin de séance à la Bourse de Tokyo. Dans le même temps, l'indice Shanghai Composite grapillait 0,4%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong prenait 1,6%.
  

Alors que le "shutdown" du gouvernement américain continue de retarder la publication de certaines données statistiques cruciales pour le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain progresse.   

Des indicateurs alternatifs montrent des signaux mitigés sur le marché de l'emploi aux Etats-Unis, tandis que la confiance des consommateurs s'est érodée. Les responsables de la Fed ne se sont pas engagés sur les prochaines mesures qu'ils adopteront. Les investisseurs continuent de parier sur une baisse des taux de la Fed en décembre, bien que la probabilité d'un statu quo a augmenté légèrement ces derniers jours.

Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans gagne 4 points de base (0,04 point de pourcentage), à 4,14%. Le taux du titre à deux ans gagne aussi 4 points de base, à 3,60%.

Tandis que le bitcoin repart de l'avant et dépasse le niveau des 106.000 dollars, le dollar progresse.   

Le billet vert gagnait 0,4% face à la devise japonaise, à 154,05 yens. Vers 7h40, l'euro se repliait de 0,1%, à 1,1555 dollar.

Le pétrole progresse dans un marché sans réelle tendance. Selon Ole Hansen de Saxo Bank dans un e-mail, le marché pétrole brut est enlisé dans un débat sur l’offre. D'une part, il y a des prévisions d'une augmentation considérable des stocks en 2025-2026, tirée par une forte croissance de l'offre hors-OPEP et des attentes de demande modestes, a déclaré le responsable de la stratégie matières premières. D'autre part, il existe des risques de perturbation persistants, une capacité inégale de l'Opep+ à respecter ses propres quotas et une tension sur les produits raffinés, ajoute Ole Hansen.

Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait aussi 0,9%, à 60,29 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres prenait 0,9%, à 64,20 dollars le baril.