Les Bourses européennes sont attendues en baisse après l'alerte sur résultats de Snap. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 3.708,39 points (+1,40%), le CAC 40 à 6.358,74 points (+1,17%), le DAX 40 à 14.175,40 points (+1,38%), le FTSE 100 à 7.513,44 points (+1,67%), le SMI à 11.466,28 points (+1,39%), l’AEX  à 694,02 points (+1,62%), le BEL 20 à 3.938,45 points (+0,39%), l’IBEX 35 à 8.625,80 points (+1,67%), le DJIA à 31.880,24 points (+1,98%), le Nasdaq à 11.535,27 points (+1,59%), le S&P 500 à 3.973,75 points (+1,86%) et le Nikkei 225 à 26.776,14 points (-0,83%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’affiche à 1,0671 (-0,20%), l’EUR/JPY à 136,19 (-0,42%) et l’USD/JPY à 127,66 (-0,19%).

Les indices PMI du secteur manufacturier et des services en mai, ainsi que le climat des affaires pour la même période, retiendront l'attention des investisseurs mardi. Du côté des entreprises, se tiendront de nombreuses assemblées générales, dont celles de Air France-KLM, Crédit Agricole SA, Valeo, Ipsen, Vallourec et Altarea. Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse mardi, en raison notamment de l'avertissement sur résultats lancé par Snap. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 33 points, soit 0,5%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 40 cédait 70 points, soit 0,5%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 44 points, soit 0,6%. L'action Snap a plongé de 31% lundi dans les échanges qui ont suivi la clôture de Wall Street, la maison mère du réseau social Snapchat ayant revu à la baisse ses prévisions de résultats pour le trimestre qui se terminera fin juin.

Les actions des autres réseaux sociaux, dépendants de la publicité, ont perdu du terrain après les annonces de Snap. La maison mère de Facebook, Meta Platforms, a ainsi abandonné 7,1% après la clôture, Pinterest a chuté de 12% et Twitter a reculé de 3,7%. Egalement pénalisées par l'alerte de Snap, les Bourses asiatiques évoluent dans le rouge mardi. En fin de séance, l'indice Nikkei perdait 0,9% à Tokyo, l'indice Hang Seng à Hong Kong abandonnait 1,6% et le Shanghai Composite cédait 1,3%.

Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent pour la zone euro un léger ralentissement de la croissance de l'activité manufacturière et du secteur des services par rapport à avril. L'indice PMI manufacturier est ainsi attendu à 54,6, contre 55,5 en avril, un niveau qui constituait déjà un point bas en 15 mois. Les économistes prévoient une baisse moins marquée de l'indice PMI des services, à 57,5 en mai après 57,7 en avril. Supérieurs à 50, ces indices traduisent une expansion de l'activité par rapport au mois précédent. Lundi soir, Wall Street a terminé en hausse, portée par le secteur financier après des prévisions optimistes de JPMorgan. L'indice Dow Jones (DJIA) a pris 2%, à 31.880,24 points, et l'indice élargi S&P 500 a avancé de 1,9%, à 3.973,75 points. L'indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé de son côté 1,6%, à 11.535,27 points.

Les obligations du Trésor américain ont subi un nouveau mouvement de vente lundi, ce qui a permis au rendement du titre à dix ans de repasser au-dessus de 2,8%, dans un contexte de rebond des marchés actions. Les taux de la dette souveraine américaine ont fortement augmenté depuis le début de 2022, en raison des inquiétudes des investisseurs au sujet de l'inflation et de la réponse musclée de la Réserve fédérale (Fed) américaine à son accélération.

L'euro recule mardi matin face au dollar, l'aversion au risque, alimentée par le repli des contrats à terme sur les actions américaines et de la plupart des Bourses asiatiques, renforçant l'attrait du billet vert en tant que valeur refuge. JPMorgan souligne que le dollar a été mis à l'épreuve récemment mais qu'il devrait retrouver de la vigueur, faisant référence à l'idée que des conditions économiques bonnes ou mauvaises, mais pas moyennes, soutiennent la devise.

Les contrats pétroliers perdent du terrain mardi matin. Vers 7h20, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord perdait 71 cents, à 112,71 dollars le baril. Celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 69 cents, à 109,60 dollars le baril.