La Banque mondiale (Bm) a dressé une liste des domaines prioritaires qui joueraient un rôle clé dans la transformation du secteur alimentaire africain. L’institution est inquiète de la diminution de la part du secteur agricole dans le produit intérieur brut (PIB) de la plupart des économies africaines.

La Banque mondiale (Bm) a mis en évidence cinq domaines prioritaires vitaux pour le développement de l'agriculture en RCA et d'autres pays africains pour inclure la nécessité de construire un cadre institutionnel, d'accroître l'accès au financement, de fournir un accès aux marchés, de garantir les droits et la propriété foncière et d'investir dans les intrants et équipements agricoles. Cette information est inscrite dans le dernier rapport de mise à jour économique de l'institution multilatérale sur République centrafricaine (RCA) intitulé « Faire face aux risques croissants : relever les défis macro-fiscaux et libérer le potentiel du secteur agricole ».  

Selon le rapport, le mauvais état des routes entrave gravement l'accès des agriculteurs aux marchés, indiquant que l'amélioration de la qualité des routes et des transports est vitale pour le mouvement des produits agricoles des exploitations rurales. L'accès au capital de base pour les activités agricoles restait un goulot d'étranglement majeur selon l’information du rapport. A en croire la Banque mondiale, « la hausse des prix des denrées alimentaires et du carburant, la perturbation des chaînes d'approvisionnement, les troubles politiques consécutifs à l'adoption de la loi sur les crypto-monnaies et l'impact de la guerre en Ukraine ralentissent la croissance économique en RCA, avec des risques orientés à la baisse ».