Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse mercredi, après une nette progression des indices américains mardi, alors que les investisseurs continuent de parier sur une réduction de ses taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed) en septembre.
  

Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 montait de 0,3%, selon les données du courtier IG.  

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Ce mercredi, les contrats à terme sur les marchés d’actions européens progressent, tandis que les investisseurs attendent les interventions de plusieurs responsables de la Fed dans la journée.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort gagnait 0,5%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres progressait de 0,2%.

La Bourse de New York a clôturé en nette en hausse mardi, saluant l'absence d'accélération notable de l'inflation en juillet aux Etats-Unis, ce qui pourrait favoriser un abaissement des taux par la Fed.

L'indice Dow Jones a progressé de 1,1%, à 44.458,61 points, de même que le S&P 500, à 6.445,76 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a fini en hausse de 1,4%, à 21.681,90 points.

Selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi, le taux d’inflation aux Etats-Unis est resté inchangé en juillet, à 2,7% sur un an, alors que les économistes prévoyaient une légère accélération à 2,8%. L'inflation de base, qui exclut l'alimentation et l'énergie, s'est toutefois établie à 3,1% sur 12 mois, contre 2,9% en juin. Ces chiffres, qui restent supérieurs à l'objectif d'inflation de 2% de la Fed, ne semblent pas remettre en cause l'hypothèse d'une réduction des taux en septembre.
Les opérateurs estiment à 94% les chances d'une diminution d'un quart de point le mois prochain, contre 86% lundi, selon l'outil FedWatch du CME.

Les investisseurs ont été encouragés par certains aspects de ces statistiques. En particulier, l'inflation des biens a été inférieure aux prévisions, ce qui suggère un faible impact des droits de douane. L'inflation dans les services a été forte, mais cela s'explique en partie par une hausse des tarifs du transport aérien, assez volatils.  
 

A en croire Jack Ablin, de Cresset Capital, « pour la Fed, l'absence d'accélération plus alarmante des prix lève un obstacle à une réduction des taux en raison des inquiétudes croissantes concernant le ralentissement du marché du travail ». Pour ce dernier, les augmentations des droits de douane sont visibles dans les prix de certains biens, mais de manière moins spectaculaire que ce que craignaient de nombreux économistes.

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'adjugeait 1,2% mercredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,4%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong progressait de 1,9%.
  

Le taux du titre à deux ans était quasi stable, à 3,75%. Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans perdait 0,6 point de base, à 4,29%, vers 7h30.
  

Le billet vert gagnait 0,1% face à la devise japonaise, à 147,99 yens. L'euro était stable, à 1,1678 dollar, vers 7h30.
 

Ce matin, alors que la probabilité réduite de sanctions plus sévères contre la Russie pourrait peser sur le marché, les cours du pétrole évoluent peu. Carsten Fritsch, de Commerzbank Research estime que la rencontre prévue vendredi entre Donald Trump et le président russe, Vladimir Poutine, a suscité l'espoir d'un cessez-le-feu en Ukraine et même d'un éventuel assouplissement des sanctions vis-à-vis de Moscou.

En outre, il est peu probable que le président américain impose des tarifs douaniers secondaires à d'autres pays que l'Inde pour leurs achats de pétrole russe avant de rencontrer Vladimir Poutine, ajoute l'analyste en matières premières.

Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 1 cent, à 63,18 dollars le baril. Vers 7h30, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 5 cents, soit 0,1%, à 66,17 dollars le baril.