A l'occasion de la large médiatisation du scandale dit du Moroccogate, il convient de rappeler que la corruption a été largement pratiquée par le Maroc en Afrique et l'Union africaine. Ce scandale a secoué le Parlement européen.    

Des ambassadeurs, des ministres, des personnalités de la société civile et des présidents ont reçu de l'argent et des cadeaux afin d'obtenir leur soutien aux objectifs marocains en Afrique. C’était dans le but d’empêcher l'Union africaine d'intervenir dans le processus de paix mené par l'ONU au Sahara occidental. Cette intervention était pour Rabat, une initiative de la Commission africaine sous la présidence de Dlamini Zuma. Le Maroc a réussi à recruter le directeur de cabinet de Zuma, Jean-Baptiste, un sale flic du Burkina Faso. A noter que le pays fait partie de la nébuleuse dirigée par la France connue sous le nom de Françafrique, dont le Royaume du Maroc est le principal bastion.   

Rabat a obtenu des documents confidentiels de la Commission africaine, grâce à sa recrue. Parmi ses documents, il figure une lettre envoyée par l'ambassadeur Yilma Tadesse, représentant de l'Union africaine auprès de la MINURSO, à Dlamini Zuma, concernant la publication d'un média marocain sur l'ancien président du Mozambique, Joachim Chissano.