Dans la soirée du mardi 6 décembre 2022, le président du Niger, Mohamed Bazoum, affichait un sourire de satisfaction à la fin des deux journées de collecte de fonds.

Parmi les plus pauvres d’Afrique, le pays sahélien visait 29,6 milliards d’euros pour le nouveau plan quinquennal de développement 2022-2026. Il a obtenu le montant conséquent de 45 milliards d’euros d’engagements, soit une fois et demi son PIB annuel. Aussi, il est prévu un autre financement à 30 % sur le budget de l’État.

En réalité, les bailleurs institutionnels apporteront 22,7 milliards sous forme de prêts concessionnels (à taux réduits), dont 2,7 milliards pour l’Union européenne, 4,2 milliards pour la Banque mondiale et 750 millions pour la France. De son côté, le secteur privé contribuera à hauteur de 8,3 milliards d’euros, dont 500 millions de dollars pour la Société financière internationale (IFC), filiale du groupe Banque mondiale.

A en croire Sergio Pimenta, le vice-président pour l’Afrique, « c’est une enveloppe importante ; jusqu’à présent, on avait un portefeuille de quelques millions ».