Les stocks de poissons et les communautés de pêcheurs d'Afrique de l'Ouest ont été décimés par les bateaux chinois dans le golfe de Guinée, selon l’affirmation des groupes environnementaux.

Un groupe de réflexion sud-africain dénommé Institute for Security Studies a déclaré que les communautés pourraient perdre plus de 2 milliards de dollars chaque année à cause de la pêche illégale, principalement à partir de bateaux appartenant à des Chinois. En effet, Geoffroy Gbedevi, le pêcheur béninois pense que la communauté souffre et que le nombre de poissons pêchés est bien inférieur à ce qu'il était auparavant. Pour l’Environemental Justice Foundation, les bateaux de pêche illégaux au Ghana utilisaient des drapeaux ghanéens, mais que 90 % d'entre eux appartenaient à des propriétaires chinois.

La Chine a nié  de son côté à plusieurs reprises les actes répréhensibles, avec un article paru l'année dernière dans le journal affilié à l'État Global Times rejetant ce qu'il a appelé les "rumeurs des médias occidentaux" sur la pêche illégale en Chine et affirmant que Pékin avait renforcé la surveillance des bateaux de pêche en haute mer. Les pays du golfe de Guinée se sont regroupés cette année pour réprimer la pêche illégale. Le Bénin, le Ghana et le Togo ont convenu de patrouilles conjointes et de partage d'informations avec le soutien de l'Agence européenne de contrôle des pêches via un centre à Accra, au Ghana.