Certains secteurs et des entreprises phares en Afrique résistent face aux performances globales en repli sur les marchés boursiers du continent.

Les Bourses africaines, tout comme leurs consœurs internationales, ont connu pour l’essentiel une année en dent de scie circulaire. Mais, ils ont enregistrés une large tendance baissière, au bout de ce que le spécialiste financier américain Bloomberg a nommé « une année brutale » pour les marchés. Ces marchés sont secoués par les incertitudes macroéconomiques, le conflit en Ukraine, la remontée des taux d’intérêt et de l’inflation.

En effet, l’indice S&P 500 à New York est en recul de -19,68 % depuis janvier, le DAX30 allemand cède du terrain avec -13,28 %, tandis que le CAC40 français marque un repli de -10,59 %. Les données compilées pour Jeune Afrique par African Markets, la plateforme dédiée aux marchés financiers africains pilotée par Romuald Yonga et Jean-Julien Ilunga mentionnent que les meilleures performances selon les indices boursiers sur le continent ont été enregistrées en Égypte (+27 %), en Zambie (+23 %), en Tunisie (+15 %), au Zimbabwe (+37 %), à Maurice (+33 %) et au Nigeria (+14 %).

Mis à part Tunis, deux autres principaux marchés boursiers d’Afrique francophone ont enregistré des performances annuelles plutôt décevantes, à savoir Casablanca (-15 %) et, dans une moindre mesure, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan (-2,6 %).