Les valeurs technologiques continuent de souffrir de la hausse des taux d’intérêt décidée par la banque centrale américaine après l’« annus horribilis » de 2022

Apple dont la capitalisation boursière repasse sous la barre des 2 000 milliards de dollars (1 895 milliards d’euros) alors qu’elle en valait plus de 3 000 milliards de dollars il y a un an. Tesla a perdu 12 % en une journée et Wall Street a terminé mardi 3 janvier, sa première journée 2023 dans le rouge. En effet, après l’annus horribilis de 2022, ceux qui espéraient un répit en ce début d’année en sont pour leurs frais.

L’année dernière, la Bourse américaine a connu sa pire performance depuis la grande crise financière de 2008. Ainsi, le S&P 500, qui représente les grandes entreprises, a reculé d’un cinquième, tandis que l’indice Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a perdu un tiers de sa valeur. La performance du Dow Jones, qui était calculée d’une manière très complexe, avec un recul limité à 9,5 %, est trompeuse. En 2022, l’ensemble des Bourses mondiales a perdu 25 000 milliards de dollars, mais c’est de loin l’effondrement des géants de la tech qui domine selon l’agence Bloomberg.