Huile de palme : fruit d’un travail acharné, il constitue une source de richesse en Afrique de l’ouest

L’huile rouge est l’une des denrées agricoles les plus utilisés au 21^e siècle. Le palmier à huile datant du 18^e siècle juste pour la fabrication de vin de palme, devient une source incontournable de richesse grâce à ses multiples services dans le continent.

Facteur favorable pour le développement de l’agriculture en Afrique de l'Ouest, les hommes ont favorisé la propagation des palmiers à huile en dispersant leurs graines et en pratiquant la culture sur brûlis. De leur côté, les femmes et les enfants ramassaient les fruits tombés sur le sol, les transformaient en huile de palme par les femmes, selon un long processus et à forte intensité de main-d'œuvre qui consistait à faire bouillir et à filtrer les fruits frais avec de l'eau de façon répétitive.

L'huile de palme était, et demeure, un ingrédient clé de la cuisine ouest-africaine, comme le plat simple composé d'igname bouillie, d'huile de palme et de sel gemme. Aussi, l'huile de palme était utilisée pour la fabrication du savon noir, etc. Certaines régions du sud-est du Nigeria se sont tellement concentrées sur la production d'huile de palme qu'elles sont devenues totalement dépendantes des importations d'ignames en provenance du nord. Cela constituait une source de revenus en espèces pour les jeunes hommes.

A noter que ce sont généralement les hommes plus âgés et déjà plus riches, et en particulier les chefs, qui tiraient le plus grand profit de « l'or rouge », grâce au travail de leurs épouses et de leurs esclaves et au contrôle du commerce.