Les Bourses européennes sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.241,12 points (+1,67%), le CAC 40 à 7.166,27 points (+1,26%), le DAX 40 à 15.509,19 points (+2,16%), le FTSE 100 à 7.820,16 points (+0,76%), le SMI  à 11.188,42 points (-0,11%), l’AEX à 758,61 points (+1,46%), le BEL 20 à 3.912,08 points (+1,47%), l’IBEX 35 à 9.229,70 points (+1,45%), le DJIA à 34.053,94 points (-0,11%), le Nasdaq à 12.200,82 points (+3,25%), le S&P 500 à 4.179,76 points (+1,47%), et le Nikkei 225 à 27.509,46 points (+0,39%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0898 (-0,12%), l’EUR/JPY à 140,13 (-0,22%), et l’USD/JPY à 128,59 (-0,10%).

Ce vendredi le investisseurs attendent les chiffres définitifs de l'indice PMI des services en France en janvier. Avec un indice à 49,2 en janvier, un point bas en 22 mois, après 49,5 en décembre, la première estimation de S&P Global, publiée le 24 janvier, signalait une nouvelle contraction de l'activité. L'indice, inférieur à 50 indique que l'activité diminue. Sanofi publie du côté des entreprises ses résultats pour le quatrième trimestre et l'exercice 2022.
 

Pénalisés jeudi après la clôture de Wall Street par les résultats décevants publiés par les géants technologiques Apple, Amazon et Alphabet, la maison mère de Google, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse vendredi.

Le contrat sur le FTSE 100 reculait de 4,3 points, ou 0,1% et celui sur le DAX 40 cédait 33 points, soit 0,2%. De son côté, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 27 points, soit 0,4%, à 7h40 selon les données du courtier IG.

Amazon, le géant du commerce en ligne et de l’informatique dématérialisée ("cloud") a vu son bénéfice fondre sur les trois derniers mois de l'année 2022, réalisant son pire trimestre depuis 2014. Il a été plombé par des hausses de coûts et la dépréciation de la valeur de sa participation dans le constructeur de poids lourds électriques Rivian au moment où la croissance de ses activités informatiques ralentit.

Dans les échanges qui ont suivi la clôture de Wall Street, l’action du géant du commerce électronique a cédé 5,1%, les prévisions du groupe pour le trimestre en cours ayant aussi légèrement déçu les investisseurs. Wall Street a terminé majoritairement en hausse. Elle est portée par les prévisions supérieures aux attentes de meta et la détente des taux obligataires après les annonces de la Réserve fédérale (Fed), de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Banque d'Angleterre.

L'indice Dow Jones (DJIA) est freiné par les valeurs industrielles. Il a cédé 0,1%. Par contre, l’indice élargi S&P 500 a gagné 1,5%, et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 3,3%, réalisant sa meilleure séance depuis novembre 2022.

Les économistes anticipent 187.000 créations d'emplois outre-Atlantique en janvier, à comparer à 223.000 en décembre, ainsi qu'une hausse du taux de chômage à 3,6%, contre 3,5%. Les principaux marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé vendredi. En fin de séance, l’indice Nikkei a terminé en hausse de 0,4% à Tokyo, mais le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong, où de nombreuses valeurs technologiques chinoises sont cotées, cédait 1,6%. Par contre, l'indice Shanghai Composite lâchait 0,7%.

Bien que la Banque centrale européenne (BCE) ait relevé ses taux directeurs d'un demi-point de pourcentage comme attendu, et annoncé son intention de procéder à une hausse de même ampleur en mars, les rendements des obligations d'Etat européennes ont fortement reculé jeudi. Les investisseurs semblent convaincus que le cycle de resserrement monétaire touche à sa fin, tandis que la BCE a indiqué qu'elle continuerait "d'augmenter sensiblement les taux d'intérêt à un rythme régulier" pour ramener l'inflation à son objectif de 2%.

De son côté, la Banque d'Angleterre (BOE) a relevé son taux directeur d'un demi-point de pourcentage jeudi et indiqué qu'elle n'avait pas fini de le relever. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, et le gouverneur de la BOE, Andrew Bailey ont tous deux signalé lors des conférences de presse distinctes que le resserrement monétaire se poursuivrait. Pour Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK, « bien que le ton des deux conférences de presse suggère que les deux banques centrales devraient encore relever leurs taux, les marchés semblent considérer que nous sommes proches d'un pic de taux, et même si elles n'ont pas encore fini, elles en sont proches, ce qui a entraîné une forte baisse de tous les rendements obligataires ».  

Le dollar s'apprécie légèrement aujourd’hui face à l’euro. La visite prochaine du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, en Chine pourrait raviver les tensions commerciales entre les deux pays, alors les anticipations d’une pause de la Fed pourraient soutenir l'appétit pour le risque. Ceci susciterait de la demande pour la valeur refuge qu'est le billet vert. Selon ING, la Chine cherche à convaincre le Japon et les Pays-Bas d'assouplir leur interdiction d'exporter des équipements pour les semi-conducteurs, mais ces discussions ont peu de chances d'aboutir, de sorte que les relations entre les Etats-Unis et la Chine pourraient continuer à se détériorer.

Ce matin, les contrats sur le pétrole brut reculent légèrement. Cette semaine le marché a modéré ses attentes en matière de hausse des taux d'intérêt et les prix des matières premières ont augmenté. Toutefois,  Baocheng Futures estime qu’en raison du risque de prises de bénéfices lié au niveau élevé des cours, les cours du pétrole pourraient être volatils à court terme. Les craintes d'une récession mondiale et le resserrement des politiques monétaires dans le monde entier sont susceptibles de limiter la hausse du marché pétrolier selon Baocheng.

Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 9 cents, à 75,79 dollars le baril, et le contrat d'avril sur le Brent de mer du Nord perdait 4 cents, à 82,15 dollars le baril vers 7h30.