Poussés par la détente de plus en plus prononcée sur les marchés financiers et le prolongement d'un blocage en Irak qui ampute l'offre de plusieurs millions de barils, les prix du pétrole ont progressé jeudi.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance a pris 1,91%, à 74,37 dollars. Tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai s'est apprécié de 1,26%, pour clôturer à 79,27 dollars. Craig Erlam, analyste d'Oanda annonce dans une note qu’avec le reflux de l'anxiété liée au secteur bancaire, « les perspectives économiques ont l'air un peu meilleures et cela a permis aux cours de refaire une partie de leurs pertes » depuis le début de la crise.

Pour sa part, John Kilduff, d'Again Capital estime qu’ « il n’y a pas vraiment eu de nouvelle aujourd'hui, mais les éléments porteurs qu'ont été, cette semaine, les stocks américains et la suspension (des exportations) au Kurdistan (irakien) ont capté l'attention de tout le monde ».