Après des indices PMI décevants en Chine, les Bourses européennes sont attendues en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.291,58 points (-0,66%), le CAC 40 à 7.209,75 points (-1,29%), le DAX 40 à 15.908,91 points (-0,27%), le FTSE 100 à 7.522,07 points (-1,38%), le SMI à 11.282,45 points (-1,33%), l’AEX à 756,67 points (-0,97%), le BEL 20 à 3.582,90 points (-1,61%), l’IBEX 35 à 9.167,50 points (-0,14%), le DJIA à 33.042,78 points (-0,15%), le Nasdaq à 13.017,43 points (+0,32%), le S&P 500 à 4.205,52 points (0,00%), et le Nikkei 225 à 30.834,56 points (-1,58%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0697 (+0,03%), l’EUR/JPY à 149,59 (-0,32%), et l’USD/JPY à 139,85 (+0,03%).

Ce mercredi, les investisseurs vont prendre le pouls de l’économie française grâce à une série d’indicateurs économiques, dont les chiffres définitifs du produit intérieur brut (PIB) du premier trimestre, la première estimation de l'inflation en mai et les dépenses de consommation des ménages en avril. Les actionnaires des entreprises Legrand, Publicis et Ipsen se réuniront en assemblée générale. Bouygues a annoncé avoir réalisé une émission obligataire pour un montant de 1 milliard d'euros, hier soir.

Ce mercredi, après la publication de données décevantes sur l'activité manufacturière en Chine et alors que les investisseurs attendent de voir si l'accord politique sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis peut être mis en œuvre avant la date butoir du 5 juin, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse mercredi. Les données du courtier IG mentionnent que le FTSE 100 abandonnait 30 points, soit 0,4%, le contrat à terme sur le DAX 40 cédait 75 points, ou 0,5%, et celui sur le CAC 40 perdait 37 points, soit 0,5% vers 7h35.

En Asie, les marchés perdent du terrain mercredi. En fin de séance à Tokyo, l'indice Nikkei abandonnait 1,6%, l’indice Shanghai Composite cédait 0,8% et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong chutait de 2,4%. Le projet de loi sur le relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis, a franchi une première étape mardi en étant validé par la commission des Lois de la Chambre des représentants.

Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi. L'indice élargi S&P 500 a fini quasiment inchangé, l’indice Dow Jones (DJIA) a cédé 0,2%, et le Nasdaq Composite a gagné 0,3%.
 

En raison de l’apaisement des craintes au sujet d’un éventuel défaut de paiement des Etats-Unis, les rendements des obligations du Trésor américain ont baissé mardi. La baisse des rendements des titres à maturité courte s'explique principalement par l'accord politique conclu au cours du week-end sur le relèvement du plafond de la dette américaine et par le soulagement des investisseurs de voir qu'un défaut technique ne devrait pas se produire selon Michael Arone, directeur des investissements chez State Street Global Advisors.

Pour sa part, Andrew Hollenhorst, chef économiste pour les Etats-Unis chez Citi, estime que son équipe prévoit un vote de la Chambre des représentants après la clôture de Wall Street mercredi et que le Sénat adopte le projet de loi pendant le week-end. Pour Andrew Hollenhorst, « certains démocrates progressistes et républicains conservateurs ont indiqué qu'ils voteraient contre le projet de loi, mais les chefs de file des partis auront prévu la perte de ces voix ».

L’euro recule face au dollar dans un climat d’aversion au risque, alimentée en partie par la publication d’indicateurs économiques décevants en Chine. La monnaie unique perdait 0,3% à 1,0699 dollar à 7h35.

Les contrats à terme sur le pétrole reculent après l’annonce d’une aggravation de la contraction de l’activité manufacturière en Chine. Selon Goldman Sachs, « depuis le début de l'année, les cours du pétrole fluctuent en fonction des préoccupations macroéconomiques et des craintes de récession, s'écartant souvent des fondamentaux sous-jacents qui s'orientent lentement vers les déficits que nous et le consensus anticipons pour le second semestre 2023 ». Les baisses de production annoncées par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés n'ont eu qu'un impact limité sur les cours. Les opérateurs surveilleront de près la prochaine réunion de l'Opep+, prévue le week-end prochain.
 

Pour Louis Navellier, directeur des investissements chez Navellier Calculated Investing, la réunion du 4 juin devrait être "déterminante". Les opérateurs sont sur leurs gardes depuis que le ministre saoudien de l'Energie a mis en garde les vendeurs à découvert la semaine dernière. Le contrat de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 36 cents, à 69,10 dollars le baril, tandis que celui d'août sur le Brent de mer du Nord perdait 35 cents, à 73,36 dollars le baril à 7h25.