DJ BULLETIN DU MATIN: 27 juin 2023

Les marchés d'actions européens attendus en légère hausse à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.280,57 points (+0,21%), le CAC 40 à 7.184,35 points (+0,29%), le DAX 40 à 15.813,06 points (-0,11%), le FTSE 100 à 7.453,58 points (-0,11%), le SMI à 11.141,90 points (-0,71%), l’AEX à 757,50 points (+0,12%), le BEL 20 à 3.506,29 points (-0,48%), l’IBEX 35 à 9.274,00 points (+0,09%), le DJIA à 33.714,71 points (-0,04%), le Nasdaq à 13.335,78 points (-1,16%), le S&P 500 à 4.328,82 points (-0,45%) et le Nikkei 225 à 32.528,45 points (-0,53%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,0928 (+0,17%), l’EUR/JPY à 156,78 (+0,16%) et l’USD/JPY à 143,47 (-0,03%).

Le groupe de luxe Kering a annoncé lundi soir l'acquisition du parfumeur Creed auprès du fonds BlackRock et de l'homme d'affaires espagnol Javier Ferran, actuel président de l'entreprise. Le montant de l'opération n'est pas rendu public mais il est "à la mesure à la mesure de la qualité de l'actif", a précisé le directeur financier du groupe, Jean-Marc Duplaix, lors d'une conférence téléphonique.

TotalEnergies et Gentari Renewables, filiale du groupe pétrolier Petronas, ont de leur côté annoncé lundi un accord de partenariat pour accélérer le développement des énergies renouvelables dans la région Asie-Pacifique. Le groupe hôtelier Accor, qui tient mardi une journée investisseurs, a annoncé lundi la cession de sa participation de 33% dans le marocain Risma, qui continuera toutefois à exploiter des établissements Ibis, Sofitel ou encore Novotel.

Les marchés d'actions européens devraient gagner un peu de terrain mardi en début de séance, tandis que les investisseurs tournent la page de la rébellion de courte durée qui s'est produite le week-end dernier en Russie. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 23,4 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 montait de 46,5 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 26 points, soit 0,4%.

Même si les marchés financiers ont assez peu réagi aux événements du week-end dernier en Russie, certains analystes estiment que la perspective de nouveaux conflits intérieurs après cet incident pourrait raviver la volatilité. La Bourse de New York a poursuivi son repli lundi, pénalisée par un recul des valeurs technologiques alors que les investisseurs continuent d'évaluer les risques de récession et de hausse des taux. Les investisseurs ont peu réagi à la situation en Russie après la tentative avortée de rébellion de la milice Wagner ce week-end.

Les marchés attendent notamment, vendredi, l'indice PCE, l'indicateur préféré de la Fed pour l'inflation, et, la semaine prochaine, le rapport sur l'emploi de juin, a ajouté E-Trade. En Asie, les marchés d'actions présentent un tableau contrasté mardi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,5% en fin de séance, mais le Hang Seng gagnait 1,6% à Hong Kong et le Shanghai Composite prenait 0,9%.

Les bons du Trésor américain évoluent peu mardi, alors que les investisseurs attendent la parution de statistiques économiques susceptibles d'apporter de nouvelles indications sur la trajectoire des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (Fed).

Les investisseurs entendront à nouveau le président de la Fed, Jerome Powell, mercredi pendant le Forum de la Banque centrale européenne à Sintra. Vers 7h20, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans gagnait 1 point de base, à 3,735%. Celui du titre à 2 ans montait de 2 points de base, à 4,691%.

L'euro s'apprécie mardi matin face au dollar et au yen, tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise. Si une crise géopolitique a été désamorcée, les risques n'ont pas été balayés, ce qui devrait jouer en faveur du dollar, selon la banque.

Les contrats à terme sur le pétrole montent mardi matin, alors que la brève mutinerie du groupe paramilitaire russe Wagner a soulevé des interrogations sur le contrôle du pouvoir par le président Vladimir Poutine et sur les risques entourant l'un des principaux pays producteurs de pétrole au monde. Les analystes de Galaxy Futures soulignent que si les incertitudes géopolitiques en Russie peuvent susciter des inquiétudes au sujet de l'offre à court terme, les prévisions concernant la demande devraient rester pessimistes à long terme, ce qui fera pression sur les prix du pétrole brut.

Vers 7h20, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord gagnait 42 cents, à 74,60 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 46 cents, à 69,83 dollars le baril.