Les marchés d'actions européens devraient hésiter à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.344,75 points (+0,92%), le CAC 40 à 7.286,32 points (+0,98%), le DAX 40 à 15.949,00 points (+0,64%), le FTSE 100 à 7.500,49 points (+0,52%), le SMI à 11.183,55 points (+0,37%), l’AEX à 767,77 points (+0,95%), le BEL 20 à 3.492,77 points (+0,37%), l’IBEX 35 à 9.481,30 points (+0,94%), le DJIA à 33.852,66 points (-0,22%), le Nasdaq à 13.591,75 points (+0,27%), le S&P 500 à 4.376,86 points (-0,04%) et le Nikkei 225 à 33.381,12 points (+0,56%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0889 (-0,23%), l’EUR/JPY à 157,39 (-0,19%), l’USD/JPY à 144,55 (+0,04%).

Le constructeur automobile Renault a relevé jeudi ses perspectives financières pour l'exercice 2023, après avoir observé le succès de ses récents lancements de véhicules. Les actionnaires d'Atos ont rejeté mercredi la résolution portée par le gestionnaire d'actifs Sycomore AM, et d'autres actionnaires minoritaires, réclamant le départ de Bertrand Meunier, le président du conseil d'administration du groupe de services informatiques. Réunis en assemblée générale, les actionnaires ont également voté contre les résolutions des frondeurs demandant la révocation des administrateurs Aminata Niane et Vernon Sankey, ainsi que la nomination de Leo Apotheker, ancien patron de l'américain Hewlett-Packard et de l'allemand SAP, comme administrateur.

Le gestionnaire de maisons de retraite Orpea a de son côté annoncé mercredi soir qu'il n'était pas parvenu à réunir la majorité requise des deux tiers de l'ensemble de ses actionnaires et créanciers obligataires en faveur de son plan de sauvegarde. Ce plan a toutefois été validé par une majorité des classes d'investisseurs consultés. Il sera présenté dans les prochains jours au tribunal de commerce de Nanterre, qui décidera si le groupe peut finaliser sa restructuration financière dans le courant du deuxième semestre.

Aucun indicateur économique ne doit être publié en France jeudi.

Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer en début de séance jeudi, tandis que les investisseurs analysent les propos tenus par les banquiers centraux du monde entier lors du forum annuel de la Banque centrale européenne (BCE) à Sintra. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 1 point, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 perdait 14 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 9,4 points, soit 0,1%.

Le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, "a insisté sur le fait que les taux d'intérêt se trouvaient en territoire restrictif et que plus ils s'approchaient de leur pic, plus le risque d'aller trop loin était élevé", selon Capital Economics. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, et le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Andrew Bailey, "ont semblé davantage préoccupés par le risque de ne pas aller assez loin et de déstabiliser les attentes en matière d'inflation".

Les principales banques centrales attendent toutes la confirmation de l'efficacité des hausses de taux avant de mettre fin au cycle de resserrement, ont confirmé les autres participants à la discussion de mercredi, dont Christine Lagarde et Andrew Bailey. La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi, alors que les investisseurs sont restés prudents face à la fermeté des banques centrales mondiales dans leur lutte contre l'inflation.

La Fed a indiqué mercredi, après la clôture de Wall Street, que les principales banques américaines étaient en mesure de résister à une forte récession, apportant un brevet de solidité bienvenu à un secteur financier fragilisé au printemps par une série de faillites parmi les établissements régionaux. Les 23 institutions passées en revue dans le cadre des derniers tests de résistance conduits par la banque centrale affichent des performances satisfaisantes, a déclaré la Fed, ce qui signifie qu'elles conserveraient des fonds propres supérieurs au minimum légal et seraient en mesure de continuer à financer les entreprises et les particuliers en cas de récession sévère.

En Asie, les marchés d'actions progressent de manière contrastée jeudi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,6% en fin de séance. Le Hang Seng perdait 1,6% à Hong Kong et le Shanghai Composite cédait 0,2%.

Les rendements des bons du Trésor américain montent jeudi, alors que les banques centrales mondiales conservent un ton restrictif et avant la parution de données clés sur l'inflation aux Etats-Unis vendredi. En ce qui concerne les statistiques à paraître jeudi, les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage devraient ressortir inchangées par rapport à la semaine précédente, à 264.000, tandis que la troisième estimation du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour le premier trimestre devrait indiquer une croissance de 1,4%, contre une expansion de 1,3% annoncée précédemment.

Vers 7h20, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans montait de 3 points de base, à 3,739%. Celui du titre à 2 ans gagnait près de 4 points de base, à 4,753%.

L'euro recule face au dollar et au yen jeudi matin, tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise. Le dollar profite jeudi du ton restrictif adopté par Jerome Powell mercredi. CBA Global Economic & Markets Research s'attend à un relèvement de 25 points de base du taux directeur de la Fed en juillet et estime que des hausses supplémentaires sont possibles, en fonction de l'évolution de l'inflation et du marché du travail aux

Les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en légère baisse jeudi matin, évoluant dans une fourchette étroite, dans un contexte de faible appétit pour le risque. Galaxy Futures avertit que les catalyseurs pour les matières premières énergétiques sont limités à court terme, en raison du pessimisme qui règne à l'égard des perspectives de taux d'intérêt et des incertitudes entourant la demande à long terme, alors qu'une récession mondiale se profile à l'horizon.

Compte tenu de la faible croissance de la zone euro, du Royaume-Uni et de la Chine, les perspectives de la demande continueront à peser sur les prix au comptant à court terme, indique Spartan Capital. A 7h25, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord perdait 53 cents, à 73,50 dollars le baril, et celui de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 48 cents, à 69,08 dollars le baril.