Les Bourses européennes devraient reprendre leur souffle avant les résultats des banques américaines. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.391,76 points (+0,72%), le CAC 40 à 7.369,80 points (+0,50%), le DAX 40 à 16.141,03 points (+0,74%), le FTSE 100 à 7.440,21 points (+0,32%), le SMI à 11.021,66 points (+0,02%), l’AEX à  774,80 points (+0,87%), le BEL 20 à 3.571,64 points (-0,09%), l’IBEX 35 à 9.478,70 points (+0,26%), DJIA à 34.395,14 points (+0,14%), le Nasdaq à 14.138,57 points (+1,58%), le S&P 500 à 4.510,04 points (+0,85%) et le Nikkei 225 à 32.444,33 points (+0,08%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,1145 (+0,13%), l’EUR/JPY à 154,31 (+0,10%) et l’USD/JPY à 138,47 (-0,04%).

Les échanges pourraient être peu animés vendredi en France, la journée étant fériée dans le pays. Pour l'ensemble de l'année 2023, le groupe table sur un RBE compris entre 950 millions et 1,1 milliard d'euros. Vallourec n'avait jusqu'à présent pas fixé d'objectif chiffré pour l'ensemble de l'année, se contentant de viser un RBE supérieur à celui de 715 millions d'euros dégagé en 2022.

Les principaux marchés d'actions européens pourraient ouvrir en légère baisse vendredi, les investisseurs reprenant leur souffle après cinq séances consécutives de progression et attendant nerveusement les premiers résultats des grandes banques américaines pour le deuxième trimestre. Vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 14 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 cédait 16 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 16 points, soit 0,2%.

Les banques JPMorgan, Citigroup et Wells Fargo publieront leurs résultats trimestriels à la mi-journée. Leurs performances sur la période d'avril à juin pourraient se révéler contrastée, les établissements possédant d'importantes activités de détail profitant de la remontée des taux d'intérêt tandis que ceux plus spécialisés dans la banque d'investissement et le trading peinent davantage. Selon le consensus des analystes établi par FactSet, JPMorgan, la première banque des Etats-Unis, devrait avoir vu son bénéfice net quasiment doubler à 12,2 milliards de dollars au deuxième trimestre, tandis que Wells Fargo devrait afficher pour cette même période un résultat net en hausse de 43%, à 4,47 milliards de dollars.

Citigroup devrait afficher, de son côté, un profit net en baisse de 38%, à 2,78 milliards de dollars, la banque pâtissant du ralentissement des activités de conseil en fusions-acquisitions ainsi que d'une baisse des revenus de son activité de trading. Sa directrice générale, Jane Fraser, a déjà prévenu que l'activité de trading devrait avoir accusé un recul de l'ordre de 20% au deuxième trimestre. Par ailleurs, le gouverneur de la Réserve fédérale (Fed) Christopher Wall a déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi ne pas être impressionné par les dernières données sur l'inflation aux Etats-Unis et souhaiter que la banque centrale américaine procède à deux nouvelles hausses de 25 points de base du taux des fonds fédéraux cette année.

Avant ces avertissements et toujours encouragée par le ralentissement de l'inflation outre-Atlantique en juin, Wall Street a terminé en hausse jeudi, alignant une quatrième séance consécutive de progression. L'indice Dow Jones (DJIA) a pris 0,1%, tandis que l'indice élargi S&P 500 est repassé au-dessus de la barre des 4.500 points pour la première fois en quinze mois, en s'adjugeant 0,9%, à 4.510,04 points. L'indice Nasdaq, à dominante technologique, a pris 1,6%, à 14.138,57 points, inscrivant également un nouveau plus haut pour cette année.

En Asie, les marchés d'actions évoluent en lègère hausse vendredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,1% en fin de séance, tandis que le Hang Seng s'adjugeait 0,4% à Hong Kong. Le Shanghai Composite avançait de 0,2%.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé jeudi, notamment les taux des titres à deux et trois ans, après l'annonce d'une hausse moins marquée que prévu de l'indice des prix à la production aux Etats-Unis. Bank of America souligne que les dernières données sur les prix à la consommation signalent également "des perspectives très favorables pour l'inflation américaine, déjà intégrées par les marchés", ce qui "réduit les risques pour la Fed et augmente la probabilité que les taux soient relevés pour la dernière fois en juillet".

Selon l'outil FedWatch de CME, les marchés évaluent à 92,4% la probabilité que la Fed relève ses taux d'intérêt de 25 points de base pour les porter dans une fourchette de 5,25% à 5,5% le 26 juillet. Toutefois, la probabilité d'une hausse supplémentaire de 25 points de base en septembre n'est plus que de 12,9%, alors qu'elle atteignait 27,5% voilà une semaine. Les marchés estiment que la banque centrale devrait ramener le taux des fonds fédéraux à environ 5%, voire moins, l'année prochaine.

L'euro poursuit sa hausse face au dollar vendredi et évolue à ses plus hauts niveaux depuis février 2022, selon les données de FactSet. A 7h35, la monnaie unique gagnait 0,04% à 1,1233 dollar. La faiblesse du dollar pourrait se prolonger car les facteurs qui ont pesé sur l'inflation aux Etats-Unis en juin devraient continuer de l'affaiblir dans les mois à venir, indique Goldman Sachs.

Les contrats à terme sur le pétrole montent vendredi matin, dans un contexte d'amélioration de l'appétit pour le risque. Ce sentiment est favorisé par des interruptions d'approvisionnement susceptibles de réduire l'offre sur le marché physique, souligne ANZ Research. La production d'El Feel et d'autres champs pétroliers en Libye est perturbée par des manifestations, souligne l'intermédiaire financier, qui cite des informations de presse. Cette situation survient alors que les récentes réductions de l'offre de l'Arabie saoudite et de la Russie font effet, ajoute la banque.

Vers 7h25, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 1 cent, à 81,37 dollars le baril, tandis que celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex grappillait 4 cents, à 76,93 dollars le baril.