Avant une nouvelle série de résultats aux Etats-Unis, les Bourses européennes devraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.369,73 points (+0,30%), le CAC 40 à 7.319,18 points (+0,38%), le DAX 40 à 16.125,49 points (+0,35%), le FTSE 100 à 7.453,69 points (+0,64%), le SMI à 11.103,55 points (+1,16%), l’AEX à 774,48 points (+0,13%), le BEL 20 à 3.694,40 points (+0,25%), l’IBEX 35 à 9.455,70 points (+0,19%), le DJIA à 34.951,93 points (+1,06%), le Nasdaq à 14.353,64 points (+0,76%), le S&P 500 à 4.554,98 points (+0,71%), le Nikkei 225 à 32.789,87 points (+0,91%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1222 (-0,07%), l’EUR/JPY à 156,44 (+0,34%), et l’USD/JPY à 139,41 (+0,41%). 

Gecina publie ses comptes semestriels ce jour. Renault dévoile de son côté ses ventes de véhicules au premier semestre. Pour sa part, le groupe de luxe Kering a annoncé mardi soir que Marco Bizzarri, PDG de Gucci depuis 2015, quitterait la société le 23 septembre prochain. Dans un communiqué, le groupe a annoncé qu’il sera remplacé pour une période transitoire par Jean-François Palus, l'actuel directeur général délégué de Kering.

Alors que les investisseurs attendent une nouvelle série de résultats d'entreprises aux Etats-Unis, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer à l’ouverture mercredi. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 4,6 points, soit 0,1%, à 7h25. Les données du courtier IG mentionnent que le FTSE 100 perdait 4 points, soit 0,05%, tandis que le contrat sur le DAX 40 cédait 14 points, soit 0,1%.

Les résultats de la banque Goldman Sachs, du constructeur de voitures électriques Tesla, du spécialiste du streaming vidéo Netflix et du groupe technologique IBM figurent parmi les principales publications attendue outre-Atlantique ce jour. Les investisseurs espèrent que les prévisions de leurs dirigeants et les résultats des entreprises au deuxième trimestre permettront de justifier les niveaux atteints par le marché, qui évolue au plus haut depuis avril 2022. Depuis le début de l'année, les indices S&P 500 et Nasdaq Composite affichent des progressions de 18,6% et 37,1% respectivement.

Wall Street a poursuivi sa hausse mardi. L'indice élargi S&P 500 a pris 0,7%, le Nasdaq Composite a gagné 0,8%, puis l’indice Dow Jones (DJIA) a terminé dans le vert pour septième séance consécutive, avec une hausse de 1,1%. John Lynch, directeur des investissements chez Comerica Wealth Management estime qu’ « une avalanche de données faibles sur l'inflation a fait naître chez les investisseurs en actions l'espoir d'une reprise durable ». Pour FactSet, l’indice S&P 500 présente un multiple d'environ 19,5 fois les bénéfices attendus pour les 12 prochains mois, ce qui est supérieur à sa moyenne sur cinq ans de 18,9.

Les principaux marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé mercredi. En fin de séance à Tokyo, l’indice Nikkei gagnait 0,9%. Par contre, le Shanghai Composite reculait de 0,2%, poursuivant leur repli après la publication en début de semaine d'une croissance plus faible que prévu en Chine au deuxième trimestre, tandis que le Shanghai Composite reculait de 0,2%.

Hier, les rendements des emprunts du Trésor américain ont terminé sur une note contrastée. Le rendement de l’emprunt à deux ans, sensible à l’évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale, a clôturé à son plus haut niveau depuis une semaine, les marchés demeurant convaincus qu'un relèvement de taux est imminent malgré les données faisant état d'un ralentissement de l'économie.  

Hier, les statistiques sur les ventes de détail et la production industrielle aux Etats-Unis sont ressorties inférieures aux prévisions. Celles sur les mises en chantier de logements qui paraîtront ce jour, sont attendues en baisse de 9,3% en juin, après un bond de 21,7% en mai. A en croire l’outil FedWatch de CME, les marchés évaluent à 99,8% la probabilité que la Réserve fédérale (Fed) relève ses taux d'intérêt de 25 points de base pour les porter dans une fourchette de 5,25% à 5,5% le 26 juillet.

Ce matin, l’euro marque une pause face au dollar dans un contexte de diminution de l’appétit pour le risque. Brown Brothers Harriman indique que l’euro et la livre sterling sont deux des trois devises les plus performantes depuis le début de l’année, mais la situation relative de ces deux devises en termes de différentiel de taux n’est toutefois pas aussi favorable qu'auparavant. Pour ce dernier, la Banque d'Angleterre pourrait resserrer sa politique monétaire de manière musclée, faisant basculer l'économie britannique dans une profonde récession, tandis que la BCE pourrait mettre fin à son resserrement monétaire plus tôt que prévu. L’euro cédait moins de 0,1%, à 1,1226 dollar à 7h25.

Après avoir progressé la veille pour la première fois en trois séances, les contrats à terme sur le pétrole repartent à la baisse ce matin. CPT Markets a indiqué dans une note que « les inquiétudes concernant la demande pourraient rester au centre de l’attention des opérateurs, créer une certaine incertitude et alimenter la volatilité et des corrections de prix. A cet égard, le marché a réagi aux données économiques en Chine, qui ont continué d'indiquer une reprise plus faible que prévu ».

Le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait 22 cents, à 79,41 dollars le baril, vers7h15. Le contrat d’août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 31 cents, à 75,44 dollars le baril.