Alors que la saison des résultats se poursuit, les Bourses européennes sont attendues en légère baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.362,28 points (-0,17%), le CAC 40 à 7.326,94 points (+0,11%), le DAX 40 à 16.108,93 points (-0,10%), le FTSE 100 à 7.588,20 points (+1,80%), le SMI à 11.120,15 points (+0,15%), l’AEX à 775,03 points (+0,07%), le BEL 20 à 3.751,40 points (+1,54%), l’IBEX 35 à 9.451,80 points (-0,04%), le DJIA à 35.061,21 points (+0,31%), le Nasdaq à 14.358,02 points (+0,03%), le S&P 500 à 4.565,72 points (+0,24%), le Nikkei 225 à 32.531,73 points (-1,11%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,1223 (+0,17%), l’EUR/JPY à 156,35 (-0,06%), et l’USD/JPY à 139,32 (-0,23%).

Ce matin, le rythme des publications trimestrielles d'entreprises accélère en France, avec les comptes de Publicis, Getlink, Dassault Aviation et Covivio. Le chiffre d’affaires de Ubisoft sera présenté pour le premier trimestre de son exercice décalé. Après avoir publié pour sa part des résultats en hausse au premier semestre Gecina a relevé hier soir son objectif de résultat récurrent net (RRN) par action pour l'année en cours.

Cette année, la première foncière française de bureaux vise désormais un RRN par action compris entre 5,90 euros et 6 euros cette année, soit une hausse de 6% à 8%. A 8h45, les investisseurs surveilleront, les chiffres du climat des affaires en juillet, une période marquée par des émeutes dans de nombreuses villes, et attendent le remaniement ministériel qui devrait être annoncé dans la journée.

Alors que la saison des résultats accélère aux Etats-Unis et en Europe, les marchés d’actions européens sont attendus en légère baisse à l’ouverture ce jeudi. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 4,5 points, soit 0,1%, à 7h35. Le contrat sur le FTSE 100 abandonnait 10 points, soit 0,1% et celui sur le DAX 40 cédait 25 points, soit 0,2%.

Pour le troisième trimestre consécutif, les bénéfices des entreprises pour la période d’avril à juin étant attendus en baisse. Les investisseurs espèrent que la Réserve fédérale (Fed) américaines mettra un terme à ses hausses de taux cette année. Netflix a publié des résultats en hausse au titre du deuxième trimestre, Mercredi soir, à la faveur de robustes gains d'abonnés après la mise en place d'un nouveau système destiné à limiter le partage des identifiants de connexion.

Wall Street a poursuivi sa progression mercredi. Les indices retrouvent leurs plus hauts niveaux depuis près d’un an et demi. L'indice élargi S&P 500 a pris 0,2% et le Nasdaq Composite a grappillé 0,03%. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,3%, réalisant une huitième séance consécutive de progression. Aujourd’hui, les investisseurs vont se concentrer sur de nouvelles publications d’entreprises, dont les résultats du laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson, ainsi que sur une nouvelle série d'indicateurs économiques aux Etats-Unis - demandes hebdomadaires d'allocation chômage, ventes de logements anciens, indicateurs avancés du Conference Board.

La banque centrale de la Chine a laissé jeudi ses taux directeurs inchangés, comme attendu par les économistes, qui estiment pourtant que Pékin doit renforcer ses mesures de soutien à l’économie chinoise. La Banque populaire de Chine (PBOC) a indiqué dans un communiqué avoir maintenu le Loan Prime Rate (LPR) à un an à 3,55% et le Loan Prime Rate à cinq ans, le taux de référence pour les prêts hypothécaires, à 4,2%.

Les principaux marchés asiatiques présentent un tableau contrasté jeudi. En fin de séance à Tokyo, l’indice Nikkei perdait 1,2%. Le Shanghai Composite reculait de 0,1%, et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 0,4%.

Après la parution des chiffres de l'inflation au Royaume-Uni, qui ont fait état d'un ralentissement plus marqué qu'attendu en juin et conforté l'hypothèse que la fin du cycle de resserrement monétaire approche, les rendements des emprunts du Trésor américain à dix et 30 ans ont terminé mercredi à leurs plus bas niveaux depuis trois semaines. Selon Capital Economics, « de nouvelles données montrent que l’inflation recule dans la plupart des économies ont fait baisser les rendements des emprunts d'Etat sur la plupart des marchés développés au cours des deux dernières semaines ».

La société d'analyse a ajouté penser  qu’une « croissance décevante et la possibilité que les banques centrales finissent par baisser les taux d’intérêt davantage que ne s’y attendent actuellement les investisseurs exerceront de nouvelles pressions sur les rendements au cours des deux prochaines années ». L'outil FedWatch de CME estime que les marchés évaluent à99,8% la probabilité que la Réserve fédérale (Fed) relève ses taux d'intérêt de 25 points de base pour les porter dans une fourchette de 5,25% à 5,5% le 26 juillet.

Ce matin, l’euro progresse face au dollar, se maintenant ainsi au-dessus du seuil de 1,1200 dollar. Aux Etats-Unis et en Europe, le scénario de désinflation devient plus clair. Les dernières  données parues au Royaume-Uni indiquent que les prix à la consommation y ont ralenti plus que prévu le mois dernier. Oanda estime que le forum annuel de la banque centrale américaine à Jackson Hole en août prend de l'importance, puis que peu d’indicateurs économiques sont attendus avant la réunion de la Fed de la semaine prochaine et qu’une hausse de 25 points de base des taux à cette occasion est probable. A en croire Oanda, «Jackson Hole sera un moment charnière pour la Fed, qui pourrait enfin signaler qu'elle a fini de relever ses taux ». 

Après l’annonce d’une baisse des stocks de brut la semaine dernière aux Etats-Unis, les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent peu ce matin. Hier, le département américain de l’Energie (EIA) a annoncé que les réserves de brut avaient diminué de de 700.000 barils, à 457,4 millions de barils, au cours de la semaine close le 14 juillet. Les analystes sondés par S&P Global Commodity s'attendaient à une baisse plus marquée, de 2,25 millions de barils, par rapport à la semaine précédente. The Price Futures Group estime que le marché doit comprendre que la demande de brut « reste forte aux Etats-Unis en Chine ». A en croire la société de courtage, si la demande se maintient, il y aura d’importantes diminutions des stocks de brut et de produits pétroliers ». Le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 3 cents à 79,49 dollars le baril, vers 7h25. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 5 cents, à 75,34 dollars le baril.