Avant les indices PMI du secteur manufacturier, les marchés d’actions européens devraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.471,31 points (+0,11%), le CAC 40 à 7.497,78 points (+0,29%), le DAX 40 à 16.446,83 points (-0,14%), le FTSE 100 à 7.699,41 points (+0,07%), le SMI à 11.309,25 points (-0,08%), l’AEX à 792,00 points (-0,29%), le BEL 20 à 3.776,61 points (-0,31%), l’IBEX 35 à 9.641,50 points (-0,45%), le DJIA à 35.559,53 points (+0,28%), le Nasdaq à 14.346,02 points (+0,21%), le S&P 500 à 4.588,96 points (+0,15%), et le Nikkei 225 à 33.443,08 points (+0,82%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0989 (-0,09%), l’EUR/JPY à 156,86 (+0,26%), et l’USD/JPY à 142,76 (+0,34%).

Les investisseurs vont suivre les chiffres définitifs de l’indice PMI manufacturier français ce jour. S&P Global et Hamburg Commercial Bank (HCOB) a publié les données préliminaires le 24 juillet. Ces données font état d’une nouvelle contraction de l’activité du secteur, avec un indice à 44,5 en juillet après 46 en juin. Inférieur à 50, l'indice reflète une baisse d'activité. Euroapi et Klépierre publient leurs résultats semestriels dans le secteur des entreprises.
 

A l’ouverture ce mardi, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer après la publication d’un nouvel indicateur économique défavorable en Chine. Par ailleurs, les investisseurs attendent les indices PMI du secteur manufacturier dans la zone euro et aux Etats-Unis, ainsi qu'une nouvelle série de résultats d'entreprises. Selon les données du courtier IG, le FTSE 100 grappillait 2 points, soit 0,03%, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 4 points, soit 0,05%, et celui sur DAX 40 cédait 11 points, soit 0,07%, à 7h30.
 

En Asie, les principaux marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé ce jour. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,4%, l’indice Shanghai Composite perdait 0,1% en fin de séance. Par contre l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avançait de 0,8%.

En ce qui concerne les entreprises, la saison des résultats se poursuit aujourd’hui avec les groupes britanniques HSBC et BP, les laboratoires pharmaceutiques américains Merck et Pfizer, le groupe de VTC Uber Technologies et le spécialiste des engins de chantier et miniers Caterpillar.
 

Par ailleurs, Wall Street a clôturé en légère hausse, hier. Il a poursuivi sur sa lancé de la semaine dernière dans l’attente de la fin de la saison des résultats aux Etats-Unis. Le Nasdaq Composite a fini en hausse de 0,2% lundi, et terminé le mois de juillet dans le vert pour le cinquième mois d'affilée. L’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,2%, comme l'indice élargi S&P 500 qui a réalisé en juillet son cinquième mois consécutif de progression. Le S&P 500 s'est adjugé 3%, le DJIA a pris 4,8% et le Nasdaq a gagné 2,2% en juillet. Depuis le début de l'année, le S&P 500 a gagné pour sa part près de 20%.

Hier, les rendements des emprunts du trésor américain ont enregistré un recul. Les investisseurs espèrent que la Fed mette prochainement fin à son cycle de resserrement monétaire. Le taux de l’obligation de référence à dix ans a progressé sur l’ensemble du mois de juillet pour le troisième mois consécutif. Aux Etats-Unis, la semaine s’annonce chargée en indicateurs économiques.
 

Par ailleurs, une enquête de la Fed a révélé lundi que les banques avaient durci les conditions d'octroi de prêts et prévoyaient de poursuivre dans cette voie dans les mois à venir. L'outil FedWatch de CME estime que les marchés évaluent à 80,5% la probabilité que la banque centrale laisse ses taux inchangés dans une fourchette de 5,25% à 5,5% le 20 septembre.

Ce matin, l’euro se repli légèrement face au dollar. Pour Philip Wee, stratégiste devises chez DBS Group Research, les cambistes attendent la publication de l'indice ISM manufacturier aux Etats-Unis. Selon ce dernier, ils guettent une éventuelle amélioration des composantes de l'emploi et des prix payés.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole reculent. Le brut léger doux (WTI) coté au Nymex, le contrat de référence aux Etats-Unis, a enregistré sa plus forte hausse mensuelle depuis janvier 2022 et le Brent de mer du Nord, la référence mondiale, a connu sa plus forte augmentation mensuelle depuis mai 2022 sur l’ensemble du mois écoulé. Pour Robbie Fraser, directeur de la recherche et de l'analyse mondiale chez Schneider Electric, « alors que le monde entier continue de se tourner vers les Etats-Unis pour compenser une partie des réductions de production de la Russie et de l'Arabie saoudite, l'activité des plateformes suggère que les producteurs américains ne sont pas pressés de combler l'écart, ce qui devrait entraîner une situation de sous-approvisionnement à court terme ». Le contrat d'octobre sur le WTI cédait 27 cents, à 81,53 dollars le baril et celui de même échéance que le Brent perdait 31 cents, à 85,12 dollars le baril vers 7h20.