Les marchés d'actions européens sont attendus en hausse après le repli de mardi. Ainsi, l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.288,85 points (-1,12%), le CAC 40 à 7.269,47 points (-0,69%), le DAX 40 à 15.774,93 points (-1,10%), le FTSE 100 à 7.527,42 points (-0,36%), le SMI à 11.057,32 points (-0,45%), l’AEX à 767,00 points (-0,66%), le BEL 20 à 3.699,10 points (-0,46%), l’IBEX 35 à 9.301,80 points (-0,61%), le DJIA à 35.314,49 points (-0,45%), le Nasdaq à 13.884,32 points (-0,79%), le S&P 500 à 4.499,38 points (-0,42%), le Nikkei 225 à 32.263,54 points (-0,35%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0968 (+0,08%), l’EUR/JPY à 157,09 (-0,03%) et l’USD/JPY à 143,23 (-0,11%).

Aucun indicateur économique ne doit être publié en France mercredi. L'agenda des entreprises est vide également.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mercredi, tandis que les investisseurs analysent les chiffres de l'inflation en Chine, qui ont mis en évidence une baisse des prix pour la première fois depuis plus de deux ans. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 59,5 points, soit 0,8%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 s'adjugeait 108,2 points, ou 0,7%, et celui sur le FTSE 100 prenait 39,7 points, soit 0,5%.

  En Asie, les principaux marchés se replient mercredi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,4% en fin de séance, l'indice Shanghai perdait 0,4% et le Hang Seng abandonnait 0,1% à Hong Kong. L'indice des prix à la consommation en Chine a reculé de 0,3% en juillet sur un an, après avoir été stable en juin, a indiqué mercredi le Bureau national des statistiques.

  L'appétit pour le risque a diminué mardi sur les marchés internationaux, après que la faiblesse des chiffres sur le commerce extérieur en Chine a renforcé la crainte d'un ralentissement de l'économie mondiale. En outre, l'agence de notation Moody's Investors Service a abaissé la note de crédit de dix banques régionales américaines et placé six grands établissements, dont Bank of New York Mellon et State Street, sous surveillance en vue d'une éventuelle dégradation. La Bourse de New York a ainsi clôturé dans le rouge mardi. S'écartant de ses points bas de la séance, l'indice Dow Jones (DJIA) a finalement cédé 0,5%, à 35.314,49 points, et l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,4%, à 4.499,38 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a fini en baisse de 0,8%, à 13.884,32 points.

Les rendements des bons du Trésor américain s'inscrivent globalement en baisse mercredi matin, après l'annonce d'un recul des prix à la consommation en Chine en juillet, pour la première fois depuis plus de deux ans. Cette déflation suscite de nouvelles inquiétudes concernant la croissance de l'économie mondiale. Les marchés continuent de penser que la Réserve fédérale américaine (Fed) a fini de relever ses taux et qu'elle les maintiendra à leur niveau actuel pendant quelques mois au moins. Les statistiques à venir pourraient changer la donne mais, pour l'heure, les économistes sondés par le Wall Street Journal s'attendent à ce que l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis, attendu jeudi, fasse état d'un niveau toujours élevé d'inflation en juillet.

Les marchés estiment à 86,5% la probabilité que la Fed laisse ses taux inchangés, dans une fourchette de 5,25% à 5,5%, à l'issue de sa réunion du 20 septembre, selon l'outil FedWatch de CME. La probabilité d'un relèvement de 25 points de base à l'issue de la réunion de novembre est estimée à 27,7%. Vers 7h10, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans perdait près de 3 points de base, à 4,005%. Celui du titre à 2 ans cédait environ 1 point de base, à 4,749%.

L'euro gagne un peu de terrain face au dollar mercredi matin, mais est stable par rapport au yen. Le billet vert s'inscrit en léger recul face à la devise japonaise. Selon ING, l'euro devrait se maintenir dans une fourchette de 1,09 à 1,11 dollar en août. La monnaie unique a reculé mardi, après la publication d'une enquête de la Banque centrale européenne faisant état d'une diminution des anticipations d'inflation, qui s'est ajoutée aux signes de détérioration des perspectives économiques.

Les contrats à terme sur le pétrole brut s'inscrivent en léger repli mercredi matin. Les analystes d'ANZ notent que les craintes de nouvelles restrictions de l'offre pourraient faire monter encore les prix, dans un contexte de tensions suscitées par la guerre en Ukraine. Vers 7h20, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord reculait de 12 cents, à 86,05 dollars le baril, et celui de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 15 cents, à 82,77 dollars le baril.