A l’ouverture, les marchés d’actions européens sont attendus en léger recul. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.321,33 points (-1,43%), le CAC 40 à 7.340,19 points (-1,26%), le DAX 40 à 15.832,17 points (-1,03%), le FTSE 100 à 7.524,16 points (-1,24%), le SMI à 11.081,63 points (-0,61%), l’AEX à 765,16 points (-1,62%), le BEL 20 à 3.684,94 points (-0,91%), l’IBEX 35 à 9.434,30 points (-0,71%), le DJIA à 35.281,40 points (+0,30%), le Nasdaq à 13.644,85 points (-0,68%), le S&P 500 à 4.464,05 points (-0,11%), le Nikkei 225 à 32.473,65 points (+0,8%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à la clôture à New York, l’EUR/USD est à 1,0935 (-0,12%), l’EUR/JPY à 158,45 (-0,13%), et l’USD/JPY à 144,92 (-0,01%).

L’agenda des entreprises est vide et aucun indicateur économique ne doit être publié aujourd’hui en France.

A l’ouverture ce jour, les marchés d’actions européens pourraient reculer. Les inquiétudes concernant l’inflation refait surface.  Les données du courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 24,5 points, soit 0,4%, à 7h35 et celui sur le FTSE 100 baissait de 14,8 points, ou 0,2%. Le contrat sur le DAX 40 perdait 42,5 points, soit 0,3%. Le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont connu une deuxième semaine de baisse d'affilée, alors qu’à la Bourse de New York, l’indice Dow Jones a fini en légère hausse vendredi comme sur l'ensemble de la semaine.

Sur l’ensemble de la semaine dernière, le DJIA a clôturé en hausse 0,3% et s'est adjugé 0,6%. Cette semaine, le S&P 500 a cédé 0,3%, étant en baisse de 0,1% vendredi. Après avoir abandonné 0,7% en fin de semaine dernière, le Nasdaq a pour sa part accusé un repli hebdomadaire de 1,9%. Le département américain du Travail a annoncé vendredi que l’indice des prix à la production aux Etats-Unis a augmenté de 0,3% sur un mois en juillet, après être resté stable en juin. Les économistes prévoyaient de leur côté une hausse de seulement 0,2%. Selon l'enquête de l'Université du Michigan, la confiance des ménages américains s'est par ailleurs quelque peu effritée début août, mais se maintient près de son niveau du mois de juillet.

Ce matin, les rendements des emprunts du Trésor américain poursuivent leur progression, soutenus par l’annonce vendredi d'une accélération plus marquée que prévu de l'indice des prix à la production aux Etats-Unis pour le mois de juillet. Oanda estime qu’ « un rapport légèrement supérieur aux attentes sur les prix à la production a fait grimper les rendements des bons du Trésor, parce que Wall Street a commencé à s'inquiéter d'une potentielle réaccélération de l'inflation ». Pour ce dernier, « il est facile de trouver des arguments plaidant pour des mesures restrictives de la Fed dans la mesure où nous prévoyons encore une hausse des salaires à la suite des conflits sociaux, une augmentation des prix de l'énergie et un affaiblissement progressif du marché du travail ».

Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans montait d'environ 2 points de base, à 4,910%, et celui du titre à 10 ans gagnait 2 points de base, à 4,144%, vers 7h20.

Tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise, l’euro cède du terrain ce matin face au dollar et au yen. Pour Michael Wan, analyste devises à MUFG Bank, le marché devait rester focalisé sur les risques d'inflation engendrés par la hausse des prix du pétrole et des autres matières premières dans l’immédiat. Karl Schamotta, chef stratégiste à Corpay estime pour sa part que le rebond des prix à la production aux Etats-Unis le mois dernier « rend plus probable le maintien d'une position restrictive par les responsable de la Réserve fédérale, même si d'autres indicateurs suggèrent que les tensions inflationniste s'atténuent ».

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en baisse. Ils reflètent une probable correction technique après avoir progressé pendant sept semaines de suite. Pour certains analystes,  les prix du pétrole pourraient être soutenus par la réduction de l’offre. Les analystes d'ANZ Research, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a prévenu vendredi que la demande de brut avait atteint un niveau record en juin et qu’elle pourrait augmenter encore en raison de la consommation chinoise.

L'AIE a indiqué dans son rapport mensuel, l'AIE a indiqué que l'offre diminuerait encore à l'automne, en raison des restrictions décidées par l'Arabie saoudite et la Russie. Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 86 cents également, à 82,33 dollars le baril, et celui d'octobre sur le Brent de mer du Nord reculait de 87 cents, à 85,94 dollars le baril, vers 7h20.