A l'ouverture, les marchés d’actions européens devraient hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.212,95 points (-0,35%), le CAC 40 à 7.164,11 points (-0,38%), le DAX 40 à 15.574,26 points (-0,65%), le FTSE 100 à 7.262,43 points (-0,65%), le SMI à 10.839,06 points (-0,42%), l’AEX à 735,04 points (-0,35%), le BEL 20 à 3.579,03 points (-1,01%), l’IBEX 35 à 9.267,70 points (-0,11%), le DJIA à 34.500,66 points (+0,07%), le Nasdaq à 13.290,78 points (-0,20%), le S&P 500 à 4.369,71 points (-0,01%), et le Nikkei 225 à 31.573,78 points (+0,39%).

En ce qui concerne, les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0881 (+0,07%), l’EUR/JPY à 158,19 (+0,05%), et l’USD/JPY à 145,39 (-0,02%).

 
L’agenda macroéconomique est vide, tandis qu’aucun événement ne figure à l’agenda des entreprises lundi.

A l’ouverture ce lundi, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer. L’attention se portera cette semaine sur la réunion des banquiers centraux à Jackson Hole. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 8,1 points, soit 0,1%, vers 7h20. Le contrat sur le FTSE 100 montait de 4,2 points, soit 0,1%, et celui sur le DAX 40 progressait de 6 points, ou 0,04%.

Au terme d'une semaine difficile marquée par la remontée des taux d'intérêt à leur plus haut niveau depuis 2007 et de nouvelles craintes sur la situation du secteur immobilier chinois, la Bourse de New York a connu une séance en demi-teinte vendredi. Le Nasdaq a abandonné 2,6% sur l’ensemble de la semaine. Le DJIA a perdu 2,2%, le S&P 500 s'est replié de 2,1%. Dernièrement, les marchés d’actions américains ont pâti des incertitudes entourant la trajectoire future des taux d’intérêt de la Reserve fédérale (Fed) et de la forte progression des rendements obligataires.

Les principaux marchés d'actions a évoluent lundi de manière éparse. En fin de séance, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 0,4%, tandis que le Hang Seng cédait 1,4% et le Shanghai Composite 0,4%. Après que la banque centrale a réduit ses taux directeurs la semaine dernière afin de soutenir l'économie, le taux de référence pour le crédit a été abaissé moins que prévu lundi en Chine. La Banque populaire de Chine (PBOC) a réduit le Loan Prime Rate (LPR) à un an de 10 points de base, à 3,45%, et a maintenu le Loan Prime Rate à cinq ans à 4,2%.
 

En raison de la diminution de leurs marges bénéficiaires, l’abaissement moins prononcé du LPR pourrait s’expliquer par la réticence des banques chinoises à réduire les taux des crédits.

Ce lundi, les rendements des bons du Trésor américains sont globalement orientés à la hausse. Selon Peter Cardillo, de Spartan, le président de la Fed, Jerome Powell, pourrait indiquer à Jackson Hole que, si l'inflation continue de ralentir. Pour sa part, la banque centrale américaine pourrait ne pas relever ses taux d'intérêt en septembre, ce qui déclencherait une baisse des rendements.

Will Compernolle, stratégiste macroéconomique chez FHN Financial, à New York, « ce qui ressort vraiment de l’évolution des rendements depuis le 21 juillet, ce n'est pas l'ampleur de leur augmentation, mais le fait qu'elle concerne presque exclusivement la partie longue de la courbe ». Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans gagnait 1 point de base, à 4,962%, celui du titre à 10 ans montait d'environ 3 points de base, à 4,277%.  

Tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise, l’euro s'apprécie légèrement face au dollar et au yen ce matin. Cependant, Bank of America prévoit qu’ « un atterrissage plus en douceur aux Etats-Unis que dans la zone euro » va continuer de soutenir le dollar. Pour la banque, les marchés tablaient sur « trop de réductions des taux, trop tôt », alors que la Réserve fédérale insiste sur le fait qu'elle maintiendra ses taux à un niveau élevé pendant une longue période.

Alors que le marché montre des signes de tension et que Pékin a annoncé de nouvelles mesures pour relancer la croissance économique chinoise, les contrats à terme sur le pétrole brut gagnent du terrain lundi. Matt Smith, analyste Amériques chez Kepler indique qu’ils continuent d’observer « une bataille entre l’offre et la demande, l'Opep+ réduisant sa production sous l'impulsion de l'Arabie saoudite et les difficultés économiques de la Chine faisant office de contrepoids ».

Tandis que "les problèmes économiques de la Chine continuent de freiner la croissance de la demande de brut", « l’Arabie saoudite continue de réduire son offre pour les marchés mondiaux afin d'écarter les investisseurs qui parient à la baisse et de soutenir les prix ». Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 63 cents, à 81,88 dollars le baril, et celui d'octobre sur le Brent de mer du Nord progressait de 55 cents, à 85,35 dollars.