Le 8 août dernier, le Parlement du Mali a adopté un nouveau code minier afin d’augmenter sa participation dans les mines d’or du pays, et de générer des revenus annuels supplémentaires de 500 milliards de francs CFA pour les caisses publiques.

Après l’adoption d’un code minier début août, les compagnies minières exploitant l’or au Mali devient optimistes. Les canadiens B2Gold et Barrick estiment que le statu quo devrait être maintenu pour leurs mines d’or dans le pays, alors que la nouvelle réglementation introduit une part plus importante pour l’État dans les projets miniers. B2Gold a indiqué qu’ « un projet minier existant comme la mine Fekola, dont la convention est conforme aux règles minières en vigueur au moment où la convention a été conclue, ne devrait pas être affecté par le nouveau code minier ».

Mucahid Durmaz, analyste principal pour l’Afrique chez Verisk Maplecroft  estime qu’« il y a un risque que la nouvelle loi minière ne soit que la pointe de l’iceberg […]. Elle découragera probablement les opérateurs existants de développer de nouveaux projets et les mineurs étrangers d’investir au Mali ».