Avant une série d'indicateurs en Europe et aux USA, les Bourses européennes sont attendues en légère hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.326,47 points (+0,76%), le CAC 40 à 7.373,43 points (+0,67%), le DAX 40 à 15.930,88 points (+0,88%), le FTSE 100 à 7.464,99 points (+1,72%), le SMI  à 11.106,24 points (+0,67%), l’AEX à 745,89 points (+0,56%), le BEL 20 à 3.685,56 points (+0,88%), l’IBEX 35 à 9.581,20 points (+0,96%), le DJIA à 34.852,67 points (+0,85%), le Nasdaq à 13.943,76 points (+1,74%), le S&P 500 à 4.497,63 points (+1,45%), et le Nikkei 225 à 32.402,15 points (+0,54%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0864 (-0,17%), l’EUR/JPY à 158,84 (+0,07%), et l’USD/JPY à 146,22   (+0,23%).

Aujourd’hui,   Eiffage et ID Logistics vont rendre public leurs résultats semestriels. Par ailleurs, le groupe de luxe Kering a réalisé une émission obligataire en quatre tranches pour un montant total de 3,8 milliards d'euros. La tranche la plus importante se monte à 1,3 milliard d'euros, arrive à échéance dans 12 ans et porte un coupon de 3,875%. Kering indique dans un communiqué « cette émission s’inscrit dans le cadre de la gestion active de la liquidité du groupe ». Pour Kering, « elle concourt à l'accroissement de la flexibilité financière du groupe en permettant, notamment, le financement de l'acquisition de [la maison de haute parfumerie] Creed ».

Le spécialiste du petit équipement domestique Seb a annoncé mardi la nomination d'Olivier Casanova au poste de directeur général adjoint en charge des finances à compter du 15 septembre. Ce nouveau directeur sera membre du comité de direction générale et du comité exécutif selon le communiqué de la société. Seb a indiqué que le nouveau directeur va remplacer Nathalie Lomon, qui quitte le groupe pour des "raisons personnelles et familiales".

Le groupe de construction et de concessions Vinci a annoncé mardi une forte hausse de la fréquentation de ses aéroports en juillet, tandis que son trafic autoroutier est resté stable sur la même période. Le trafic passager des aéroports du groupe dans le monde a augmenté de 21,3% le mois dernier par rapport à juillet 2022.

Dans les premiers échanges ce mercredi, les marchés d'actions européens pourraient poursuivre leur hausse, tandis que les investisseurs attendent une série d'indicateurs majeurs en Europe et aux Etats-Unis. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le FTSE 100 progressait de 21 points, soit 0,3% et celui sur le DAX 40 gagnait 20 points, ou 0,1%. Le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 14 points, soit 0,2%, vers 7h30.

Les chiffres de l'inflation en Allemagne en août, l'enquête ADP sur l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis et la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) américain au deuxième trimestre sont les principales statistiques attendues ce mercredi. Demain, sera le tour de la première estimation de l'inflation dans l'ensemble de la zone euro en août et l'indice PCE pour juillet aux Etats-Unis, la mesure d'inflation préférée de la Réserve fédérale (Fed), puis vendredi, le rapport mensuel sur l'emploi outre-Atlantique en août.

Par ailleurs, le Conference Board a indiqué hier que son indice de confiance des ménages américains avait chuté de 8 points en août, à 106,1 contre 116 attendus par les économistes. L'institut a également estimé qu'une récession restait "probable" cette année en raison de la baisse des anticipations des consommateurs.
 

Les économistes s'attendaient à 9,5 millions d'offres d'emplois en juillet. Dans le même temps, 3,5 millions de personnes ont quitté leur emploi le mois dernier, ce qui est là aussi le plus faible nombre enregistré depuis deux ans et demi.
 

Wall Street a terminé en nette hausse mardi. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,9%, le Nasdaq 100, riche en valeurs technologiques s'est adjugé 1,7% et l’indice S&P 500 a pris 1,5%.

Les principaux marchés asiatiques présentent un tableau contrasté mercredi. Tout comme le Hang Seng à Hong Kong, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo avançait de 0,5%, en fin de séance. Parallèlement, l'indice Shanghai Composite perdait 0,1%.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé hier. Le taux à deux ans a même accusé sa plus forte baisse depuis plus d'un mois, après la publication de données indiquant une diminution des offres d'emplois et une détérioration de la confiance des ménages aux Etats-Unis.  Le rapport ADP sur l'emploi dans le secteur privé devrait faire apparaître un ralentissement du marché de l'emploi en août, tout comme les demandes hebdomadaires d'allocation chômage et le rapport sur l'emploi salarié en août, respectivement programmées jeudi et vendredi.

L'outil FedWatch de CME Group a indiqué que les marchés intègrent une probabilité de 86,5% que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés dans une fourchette de 5,25% à 5,5% le 20 septembre. Les marchés évaluent à 42,9% la probabilité que la banque centrale augmente ses taux de 25 points de base pour les porter dans une fourchette de 5,5% à 5,75% lors de la réunion suivante en novembre.

Ce matin, l’euro recule face au dollar, qui reprend des couleurs après avoir été pénalisé la veille par la faiblesse des  indicateurs économiques parus aux Etats-Unis. Le marché est toujours préoccupé par la trajectoire des taux d’intérêt de la Fed dans les prochains mois. Pour le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, l’inflation était encore trop élevée et que les responsables de l'institution étaient prêts à relever encore le taux des fonds fédéraux si nécessaire. A en croire Capital Economics, le rapport de juillet sur les offres d’emploi aux Etats-Unis a semé un nouveau doute sur l'idée que la Fed devra maintenir les taux à un niveau élevé pendant une période prolongée.

Alors que l'approvisionnement reste tendu dans le monde, les cours du pétrole progressent ce matin. Selon ANZ, les stocks au hub de Cushing, dans l'Oklahoma, déterminants pour le brut léger doux (WTI) coté au Nymex, ont baissé à leur niveau le plus bas depuis janvier. Pour la Banque, la hausse du prix du baril pourrait être freinée par les signes d'augmentation de l'offre de pétrole russe, les exportations du pays ayant atteint leur plus haut niveau en huit semaines, soit 3,4 millions de barils par jour, au cours de la semaine close le 27 août. 

Vers 7h20, le contrat d'octobre sur le WTI progressait de 38 cents, à 81,54 dollars le baril et celui de novembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 30 cents, à 85,21 dollars.