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Les ministres des Finances du G20 s'activent pour mettre en place, avec les organisations internationales,
une aide massive aux pays émergents et en développement.
Les pays en développement ne résisteront ni à la récession mondiale qui se profile, ni à la pandémie du
Covid-19, sans une aide massive. C'est ce dont sont convenus les ministres des Finances du G20, réunis
lors de leur deuxième visioconférence mardi, après celle de la semaine passée. Au terme de leurs entretiens,
ils s'engagent à mettre en oeuvre un vaste plan aux multiples facettes, dont les détails devront être réglés
d'ici au 15 avril, lors des réunions de printemps, virtuelles, du Fonds monétaire international (FMI) et de la
Banque mondiale.
Dans la matinée, le ministre des Finances français, Bruno Le Maire, avait indiqué qu'il défendrait une
augmentation de 500 milliards de dollars des ressources du Fonds « de façon à avoir des crédits plus
importants pour ces pays », ainsi qu'un doublement des instruments de facilité d'urgence de l'institution et «
un moratoire sur la dette des pays en développement les plus fragiles ». Une position partagée par le
président de la Banque mondiale, David Malpass. Pour l'heure, le G20 Finance s'engage à travailler avec les
organisations internationales idoines pour « apporter une assistance financière appropriée aux pays
émergents et en développement ».
Le FMI est prêt
Le FMI est prêt. Sa directrice générale, Kristina Georgieva, s'est d'ailleurs félicitée que le Congrès américain
ait accéléré la ratification d'une résolution de janvier dernier doublant une partie des ressources du Fonds de
252 à 504 milliards de dollars. L'institution qui dispose d'une force de frappe de 1.000 milliards de dollars au
total a amélioré l'accès à ses facilités d'urgence. « Près de 85 pays nous ont indiqué qu'ils comptent sur elles
pour un soutien financier », a déclaré Kristina Georgieva. A ce jour, la Gambie (47 millions de dollars) et le
Kirghizistan (121 millions) ont déjà reçu une aide, tandis que le Ghana en sollicite une.
La Banque mondiale, quant à elle, prépare un vaste plan d'aide sur les 15 prochains mois. Le montant
pourrait atteindre 160 milliards de dollars. Des premiers projets par pays devraient être annoncés d'ici à la fin
de la semaine.
Les argentiers du G20 ont également discuté du rôle du FMI et de la Banque mondiale pour mettre à
disposition des ressources qui permettront d'atténuer la pénurie de liquidités dans les pays émergents. De
surcroît, ils ont promis de travailler avec le Conseil de stabilité financière créé après la crise financière de
2008 pour coordonner les mesures de régulation et de supervision prises face à la crise sanitaire.
Lundi, les ministres du Commerce du G20 se sont engagés à maintenir les chaînes d'approvisionnement
ouvertes. A ce titre, l'OMC a été chargée de relever toute décision nationale affectant le libre commerce des
biens et services. « Nous convenons que les mesures d'urgence conçues pour lutter contre Covid-19, si elles
sont jugées nécessaires, doivent être ciblées, proportionnées, transparentes et temporaires, et qu'elles ne
créent pas d'obstacles inutiles au commerce ou perturbent les chaînes d'approvisionnement mondiales, et
sont conformes aux règles de l'OMC », ont déclaré les ministres.
Les frictions demeurent
« Nous avons constaté un consensus sur les mesures de court terme à mettre en oeuvre », a commenté
Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
Néanmoins, les sujets de friction, à l'instar des tensions commerciales sino-américaines ou le blocage de
l'OMC, demeurent en l'état. En témoigne la déclaration du représentant au commerce américain, Robert
Lighthizer, pour qui l'objectif principal est de soutenir les chaînes d'approvisionnement mondiales pour aider
tout le monde, tout en précisant qu'il fallait favoriser l'industrie nationale pour les produits essentiels afin de
réduire la dépendance excessive à l'égard d'autres pays.
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